Teintée d'une persistante nostalgie rehaussée par un noir et blanc d'une tonalité évanescente et délavée, cette réalisation douce-amère, quelque peu désenchantée et faussement apathique, laisse souvent les silences et les regards en intense expression, au détriment des mots, de la parole, devenus souvent secondaires voire inutiles.