Superproduction américaine réalisée en deux parties, qui prend quelques étonnantes libertés (amoureuses) avec la vérité historique, cette oeuvre quelquefois emphatique, fort longue pour l'époque, lourdement déficitaire financièrement pour les studios Paramount, reste néanmoins incontournable, pour une vision élargie de la vaste filmographie de Cecil B. de Mille et pour une complémentarité cinématographique au toujours hautement mythifié personnage principal qui inspirera entre autres, Dreyer, Preminger, Bresson, Rivette, Fleming, pour ne citer que les plus notables.