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LES DAMNES DU COEUR-1929-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The godless girl
Durée : 2h08
Réalisation : Cecil B. DE MILLE
Prise de vues : J. Peverell MARLEY
Direction Artistique : Mitchell LEISEN
Résumé
Nodule introductif au film : "C'est un fait assez méconnu, mais des organisations d'athées se servent de nos écoles comme arène de combat, attaquent, grâce à la jeunesse de notre nation, les croyances tenues pour sacrées par notre peuple"

Le directeur d'un établissement scolaire réunit l'ensemble des élèves de son collège, face à la prolifération de tracts jugés blasphématoires, mettant en cause les fondements même de la religion, affirmant entre autres, que Dieu n'a pas créé l'Homme, mais que l'Homme a créé Dieu. Plus tard, une réunion du fameux groupe dissident, dirigé par leur dynamique égérie Judy Craig, interrompue par une intrusion de la chapelle des croyants avec à leur tête Bob Hathaway, un exégète du gospel, se solde par une monumentale bagarre rangée, et plus grave encore, le décès d'une adolestence ayant chutée de plusieurs étages, après la rupture, sous le choc des assaillants et la confusion de la mêlée, d'une fragile rampe d'escalier. Les conséquences ne se font pas attendre : les deux meneurs de chaque faction ainsi qu'un troisième larron, prénommé Bozo Johnson, se retrouvent inculpés d'homicide involontaire et envoyés dans une stricte maison de redressement dirigée par une sombre brute dont on affirme qu'il a les "muscles d'un bœuf, la cervelle d'un mouton et l'indulgence d'une hyène". Notre inconsidéré trio commence lentement à se rendre compte qu'ils viennent de franchir les portes de l'enfer. Pourtant, alors que de fréquentes brutalités, des vexations quotidiennes et des labeurs épuisants tentent de les briser, Judy et Bob, chacun dans une section séparée par une revêche clôture électrifiée, vont paradoxalement se rapprocher, alors même que le second fomente discrètement une évasion.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Après un préambule aussi orienté, claironnant une nauséeuse intolérance religieuse, on était en droit de formuler quelques inquiétudes quant au contenu ultérieur de cette dernière œuvre muette de Cecil B. de Mille. Il s'avère bientôt évident, que si l'on fait fi de ces orthodoxes dérapages, la réalisation du metteur en scène est un grand moment du cinéma, bien à part voire univoque dans sa solide filmographie.
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Bibliographie