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LE MUR INVISIBLE-1947-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Gentleman's agreement
Durée : 1h58
Date de sortie en France : 24/09/1948
Genre : DRAME
Themes
Juifs
- cinéma américain -
Réalisation : Elia KAZAN
Scénario : Moss HART
Inspiration : D'après un roman de Laura Z. HOBSON
Prise de vues : Arthur C. MILLER
Musique : Alfred NEWMAN
Produit par Darryl F. ZANUCK
Distributeur : 20th Century Fox
Visa d'exp. : 7379
Résumé
Phil Green, un courageux journaliste, mène une enquête aux States sur l'antisémitisme et pour cela se fait passer pour juif durant six mois. Ce changement d'identita est fort mal perçu par sa fiancée, Kathy Lacey, la nièce du directeur du journal qui va rompre les fiançailles. Au cours de son article, il va se rendre compte du constant racisme anti-juif qui règne sournoisement dans toutes les classes de la société.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Sujet hautement brûlant voire même quelque peu tabou, aux Etats-Unis, comme partout ailleurs, accusateur et dénonciateur de la médiocrité larvée de bien de nos affables concitoyens, qui valut au metteur en scène Elia Kazan, malgré une réalisation plutôt fort moyenne, un notable triomphe aux Oscars de l'année 1947.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 17/20
Très indiqué de visionner cette perle d'Elia Kazan (de 1947) en 2009, époque aux relents d'obscurantisme par bien des aspects. L'explication de l'antisémitisme vaut aussi pour le racisme pour raison de couleur de peau, "les sales pauvres", "les jeunes ou les vieux c..." tout pareil... Voici le traitement complet du rejet de "l'autre", l'indésirable, pour évacuer sa propre face obscure. Non seulement dans l'insulte qui échappe, mieux, dans la mise à l'écart "entendue", qu'on décèle aux expressions, aux actes, aux humeurs, au silence créant une tension... Bien sûr, c'est hollywoodien par nécessité mais Kazan a migré de sa Turquie natale, de sa Grèce enfantine, vers les Etats-Unis : il "sait de quoi il retourne"... S'ingénie ici à dénoncer ce penchant collectif séculaire conduisant à rameuter ses semblables pour en écarter une catégorie dès lors affublée de tous les maux. Une attitude ignorée des enfants, qu'on attrape au contact du monde adulte. Comment venir à bout de cette tare ? Kazan fait endosser à l'acteur Gregory Peck l'identité juive qu'il n'a pas. Artificiel, mais rien de tel pour en rendre compte au public par le biais du journalisme. Un film audacieux, juste après la Libération ! Et tant pis si ce cinéaste continue d'alimenter une polémique post-mortem, le contenu de son film sert à l'heure H !  .