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JOUR DE FETE-1948-
Nationalité : France
Durée : 1h19
Date de sortie en France : 04/05/1949
Genres : COMÉDIE / COMÉDIE
Réalisation : Jacques TATI
Prise de vues : Jacques MERCANTON
Musique : Jean YATOVE
Nota
Une version en couleurs restaurée du film a été mise en circulation en 1994
Distributeur : UGC
Visa d'exp. : 7522
Résumé
Un facteur, qui assiste aux préparatifs de la feête du village, y participe tout en suivant un film et en essayant de livrer le courrier à sa façon bien particulière.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Premier long métrage de Jacques Tati plus que prometteur puisque encore aujourd'hui, ce film reste une des plus belles réussites du cinéma français comique. L'histoire débute d'une manière extrêmement douce, puis les gags sont de plus en plus nombreux et la clownerie s'enchaîne et s'en donne à coeur joie jusqu'à la fameuse "tournée à l'américaine" point culminant du film.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
"Jour de fête" est plus un divertissement concept, qu’un produit standard structuré. Calée de fond en comble sur l’arrivée et le départ d’une fête foraine dans un petit village, cette très agréable comédie arrive fort à propos afin de relancer sur un territoire en berne, rires et mouvements.Après toutes ces années de conflit, tout est à réapprendre. Le facteur s’en charge, dans d’hilarantes scènes de solidarités, offertes à la volée, en état second.Les gestes précipités de François, influencé par un documentaire novateur, annonce les chamboulements que va subir dans son fonctionnement une manière de faire ancestrale, gommée par une nouvelle production, uniquement basée sur la rentabilité.Pour l’instant, ce dynamisme complètement décalé amuse un public, ayant besoin de se recadrer dans la nervosité d’une mobilité perdue.Cette tournée à l’américaine, testée en France profonde, tout en étant révélatrice d’un changement de perceptions et d’exécutions de taches professionnelles, démontre déjà une dépendance envers nos libérateurs et leurs modes de vies.Une terre, menacée par la désertification, vit ses dernières années de ruralité, par l’oisiveté et la fête, tout en basculant lentement vers des fonctions automatisées, qu’il faudra avec le temps exécutées en ville.L’œuvre est guillerette, champêtre, drôle, à condition d’être un adepte des péripéties de ce lunaire d’école, à la diction approximative.Une heure quinze de délire, dans le plus beau des endroits, où l'homme, son vélo et la nature ne font qu'un.Le départ de la fête, tout en rassurant les enfants, par son retour cyclique, ne laisse planer aucun doute sur le destin de ces terres, de plus en plus pénalisées par leurs immobilismes.