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QUO VADIS-1950-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Quo Vadis
Durée : 2h45
Date de sortie en France : 01/10/1953
Genre : PEPLUM
Themes
Gladiateurs
- cinéma américain -
Inspiration : D'après le roman éponyme de Henryk SIENKIEWICZ
Prise de vues : Robert SURTEES
Musique : Miklos ROZSA
Distributeur : MGM
Visa d'exp. : 12361
Résumé
Alors que le consul romain Marcus Vinicius se languit d'amour pour une belle esclave chrétienne, l'empereur Néron dans sa folie sanguinaire et paranoïaque, incendie allègrement Rome. L'un finira par se convertir au christianisme, l'autre par se suicider.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Du grand spectacle ayant nécessité la construction de gigantesques décors et la participation de plus de 5500 figurants, qui fascine toujours autant par son ampleur que par sa démesure et qui renferme bien des morceaux de bravoure et d'anthologie.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Néron dont les excès sont plus ou moins contenus par Pétrone flatteur rationnel se morfond de ne briller que pour le peuple et non pour lui. « Le monde est à moi, j’en suis le maître absolu ».Rome considérée comme une immonde populace est rongée dans ses palais par le complot et la flatterie protectrice pendant que l’obscurité construit dans la douleur un symbole aquatique logo d’une religion entamant son troisième millénaire.Certains composants de la ville éternelle s’éloignent lentement du joug d’une divinité impériale pour basculer dans l’adoration d’un Charpentier, des idées nouvelles offertes à un peuple passant de la soumission à la chrétienté en conservant le concept de l’adoration contrainte ou choisie.Une maquette en puissance s’étale sur les tables, une nouvelle ville éternelle se profile épurant la vision d’une cité obsolète promise aux flammes.La démesure d’un irresponsable manipulé par ses proches s’acharne sur un peuple microcosmique uniquement contemplé d’un balcon surélevé. Néron chantant et jouant de la lyre devant Rome en feu est une vision presque métaphysique.Clairons, combats de lutteurs, danses exotiques, cérémonies somptueuses, banquets fastueux, couleurs chatoyantes, jeux du cirque, ville en flamme, esclave dévouée sont au menu de cette fresque grandiose démontrant avec éclat les pouvoirs illimitées d’un septième art en pleine santé financière d’avoir la possibilité de retranscrire les prestations romanesques, guerrières et religieuses d’une cité palpitant sous l’influence de sa propre histoire.Les décors sont sublimes, les mouvements de foules impressionnants.D.W. Griffith a laissé des traces dans ces festivités vues du ciel ou une grappe humaine gérée au cordeau active un principe de reconnaissance se devant à un héros retour de guerre.« Quo Vadis » magnifique spectacle virtuel d’une épopée historique lointaine et méconnue filme un principe intemporel. Des hommes bons ou mauvais ont la possibilité de se réaliser pleinement dans le contexte tourmenté de leur époque.
inconnu(e)
Du grand spectacle avec une idéologie judéo-chrétienne assez conformiste et dont Peter Ustinov en Néron efféminé récolta tous les lauriers. La seule surprise du film est le couple assez émouvant formé par Leo Genn et Marina Berti qui vole la vedette à celui formé par Robert Taylor et Deborah Kerr assez étriqué.Marina Berti, splendide actrice annonçant Sophia Loren a tourné beaucoup de rôles décoratifs à Hollywood.Rendons hommage à cette discrète actrice cosmopolite, véritable vedette en Italie qui tourna en Europe également avec parcimonie (elle était l'épouse d'Ugo Tognazzi dans "La Califfa" interprétée par Romy Schneider).