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Nationalités :
Allemagne5 / France60 / Italie
Titre VO : I peccatori della foresta nera
Durée : 1h50
Date de sortie en France : 30/03/1962
Distributeur : UFA / Comacico
Visa d'exp. : 25011
Résumé
Descendant d'un illustre ancêtre ayant fait arrêter et condamner la marquise de Brinvilliers, la célèbre empoisonneuse soupçonnée de sorcellerie, Mathias Desgrez, vieillard cacochyme et misanthrope, vivant seul avec une infirmière et quelques domestiques dans son immense château au fin fond de la Forêt Noire, voit débarquer, comme chaque été, ses deux neveux Marc et Stéphane, chacun fort impatient de le voir passer de vie à trépas et d'hériter de la fortune du vieux bonhomme. Ont été invités Michel Boissard, journaliste venu en compagnie de son épouse Marie (une descendante de l'aristocrate exécutée) pour consulter les archives du manoir, dans le dessein de rédiger un prochain ouvrage historique. Le lendemain, alors que la plupart des arrivants sont invités à un bal masqué chez des voisins, Mathias Desgrez meurt, après avoir ingurgité son habituelle mixture nocturne composée d'œufs battus et de porto qui lui aurait été apportée dans sa chambre par une étrange femme habillée en tenue aristocratique, disparaissant ensuite mystérieusement à travers un mur de la pièce, selon les dires de la vieille cuisinière, témoin involontaire de la scène.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
Un mélange lourdement hétéroclite de situations souvent discutables quant à leur véracité et leur plausibilité, plombé par une pesante accumulation d'évènements surnuméraires donnant à l'ensemble la dérangeante impression d'un indigeste pot pourri, d'une frelatée macédoine à laquelle s'est invité le Grand-Guignol.
Critiques - Commentaires Public
5204
Julien Duvivier, hésitant entre le thriller et le fantastique n'a pas réussi l'adaptation de l'excellent roman de John Dickson Carr. Et pourtant le film reste une curiosité : de bons acteurs, de belles images en noir et blanc (la Forêt- Noire), une atmosphère oppressante... Le résultat serait assez tiède mais la cultissime Edith Scob transcende le film par sa présence étrange et poétique, éthérée et lumineuse à la fois.On songe alors au chef-d'oeuvre qu'aurait pu réaliser Georges Franju s'il avait été aux commandes...