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LE MAITRE DE LA PRAIRIE-1946-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The sea of grass
Durée : 2h11
Date de sortie en France : 27/02/1948
Genre : MÉLODRAME
Réalisation : Elia KAZAN
Inspiration : D'après un roman de Conrad RICHTE
Prise de vues : Harry STRADLING
Musique : Herbert STOTHART
Produit par Pandro S. BERMAN
Distributeur : MGM
Visa d'exp. : 6881
Résumé
1880. La délicieuse Lutie Cameron débarque de son lointain Missouri pour épouser au Nouveau-Mexique Jim Brewton, un éleveur implacable qu'elle connaît à peine. Homme sévère et laborieux, il tente dès le départ, de lui faire partager son amour de la prairie sur laquelle il règne en véritable tyran, refusant de laisser s'établir les nouveaux immigrants. Elle l'aime honnêtement, mais ne peut adhérer à sa vision du quotidien et finit par avoir une aventure avec l'adversaire de son mari lors d'un voyage à Denver.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Un film injustement méprisé lors de sa sortie, avec un Spencer Tracy époustouflant, qui allie une forte sensibilité à une mise en scène élégante et sobre qui pour ma part a toujours déclenché de discrets épanchements lacrymaux.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 16/20
Macho peut-être comme le voulaient les bonnes moeurs d'antan, mais tyrannique pas si sûr si on considère la fin du film... Etrange résonance écologique en 2009 que ce dvd dans sa version originale... Je trouve le résumé du film très "vaches grasses"... Une belle prairie sous le vent vaut son prix aujourd'hui, ainsi que d'y laisser paître nos bovidés, sinon on fait table rase des monocultures appauvrissant sols et populations locales, en tous cas si l'eau est insuffisante... Et du côté intrigue amoureuse aussi ça reprend du service au vingt et unième siècle ! Ici, le dérapage féminin est dû à un déséquilibre affectif chez ces deux passionnés dont l'un veut que l'autre lui soit soumis afin de faire simple (remarquables Spencer Tracy et Katherine Hepburn)... Ce film a peut-être accumulé la poussière durant "Les Trente Glorieuses", où divorce rimait avec disgrâce. Mais à présent, les familles recomposées sont presque devenues la norme, ainsi que les frictions au sujet des géniteurs... Tourné comme un western peinard, on sent bien la fibre psychologique d'Elia Kazan, homme de caractère, à vif sur la notion d'exil, séparation entre frères et soeurs, débrouillardise, revers de fortune, toutes choses pouvant desserrer ou resserrer les liens... Bref, un film reprenant des couleurs, en tous cas pour ceux à qui la vie présente de gros défis à relever.