Une succulente friandise que ce film charmant et plein d'allant ! Les coups de théâtre se multiplient pour notre plus grand plaisir et le portrait du grand chef est subtil. Si ce n'est pas un festin, c'est un repas de choix.
Deux minutes d'une animation pleine de fantaisie et de d'humour et la découverte de Rex le Roquet, personnage pour le moins farfelu qui devrait dérider grands et petits.
Etonnante maîtrise de l'image et de l'espace pour une oeuvre de qualité, réalisée par un metteur en scène à (re)découvrir absolument et de toute urgence !
Sonorisée en 1935, cette oeuvre de qualité, aux excellentes prises de vues du paysage montagneux hivernal, nous permet de retrouver Leni Riefensthal, actrice.
C'est fort décevant dans l'ensemble, hormis une courte scène hallucinatoire, où notre héros croit se trouver, en compagnie de son ami défunt, au paradis.
Se déroulant à l'époque cruciale du partage de l'Allemagne de l'après-guerre, une oeuvre remarquable, d'une grande intelligence, abordant sur un ton critique la vision politique du pays, à travers les aléas existentiels d'un couple.
Un très joli film, doublé d'un portrait de femme, fort attachant. Le poids des traditions est lourd et les familles en font très difficilement abstraction. La description de la vie rurale est particulièrement intéressante et les comédiens persuasifs.
Un premier long métrage à l'écriture sobre et dépouillée, porté par l'interprétation de Mathilde Seigner et Eloise Charretier, toutes deux remarquables.
Excellente interprétation de l'acteur allemand O.W. Fischer qui n'arrive pourtant pas à égaler dans l'intensité de son rôle, la solide prestation de Klaus Maria Brandauer dans le film d'Istvan Szabo (1987), réalisé une trentaine d'années plus tard.
Le film ressemble beaucoup à la production courante allemande, ce qui peut irriter quelque peu. Cela dit, on s'amuse assez et l'ensemble reste honorable.
Un scénario lourdement impossible, pour un film franchement insignifiant, sauvé à quelques rares moments seulement, par l'inaltérable talent de la grande Helen Mirren.
On est à mille lieux de certaines oeuvres passées du cinéaste dont le radicalisme et la virulence laissent encore aujourd'hui le spectateur subjugué et pantois.
Dieu que c'est fichtrement bavard et lourdingue ! Reste à peine les dix dernières minutes pour ne pas sombrer dans l'ennui et le désintéressement les plus définitifs.
Une relecture triviale de "Hamlet", ne bénéficiant nullement du génie shakespearien, mais qui mérite un coup d'oeil de la part du cinéphile consciencieux.
Un film difficile mais d'une envoûtante beauté et d'un lyrisme visuel proche de celui de Paradjanov. A découvrir sans aucune hésitation, si l'occasion se présente.
Une des meilleures adaptations de ce classique des films d'aventures bénéficiant d'une superbe photographie de James Wong Howe, repris en 1952 par Richard Thorpe.
Une radioscopie volontairement outrancière de la violence et de son exploitation par la télévision qui risque de provoquer des réactions extrêmes. Il est permis d'aimer ou de détester, le film confirmant la personnalité d'un cinéaste des plus dérangeants.
Certains plans magnifiques demeureront inoubliables dans la mémoire cinématographique, malgré quelques longues séquences de phraséologie et de logorrhée politiques un rien pesantes et surnuméraires.