Une oeuvre bien étrange, d'une fascinante noirceur qui rappelle par certains cotés la folie et la démesure de
"The penthouse" avec un extraordinaire Donald Pleasence dont la finesse du jeu et l'appropriation de son personnage virent à la perfection. Il est vrai que dès les premières minutes, le spectateur est happé par l'étrange climat délétère qui se dégage, entre fascination morbide, vertigineuses plongées dans un absurde pernicieux entre Kafka et Beckett et sourde appréhension quasi permanente vers les rivages nauséeux de la folie, le tout serti par l'inquiétante caméra de Nicolas Roeg.