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Critique(s)/Commentaire(s) Publiques de
Lou la sauvageonne

  • LES MAMIES NE FONT PAS DANS LA DENTELLE (2006)
    Dans l'Emmental (eh oui, le SEUL vrai fromage portant ce nom provient de cette région ! Wink ), à Strub (Bon c'est en Suisse Allemande, hein ?), une dame d'un certain âge perd son mari. Très déprimée, elle réfléchit au sens de sa vie qu'elle croit finie, puis finalement, décide de faire la seule chose qui lui fasse plaisir et pour laquelle elle possède un grand talent, la dentelle sur sous-vêtements. Je vous laisse imaginer le scandale dans ce tout petit village aux habitants très traditionnels ... C'est une chouette histoire de femmes faces aux non-dits, aux conventions, aux vies bien cadrées mais aux envies tenaces de vivre et de continuer à suivre une voie choisie de plein gré selon ses aspirations. Un film plein d'espoir que l'on devrait revoir régulièrement pour ne pas tomber dans le train train qui nous menace tous ! Plein d'humour et de tendresse et tourné par une jeune femme pleine d'idées, ce film a très bien marché en Suisse Allemande, et pas mal en Romandie. Les actrices de ce film sont très pétillantes ! (Son site personnel)
  • LA STATUE EN OR MASSIF (1965)
    Un homme prétentieux et égocentrique est découvert par une chasseuse de talent qui lui ouvre les portes du succès à Hollywood. Un film qui montre les côtés les moins reluisants de la star system et de ses effets sur certaines personnes. Les protagonistes s'entredéchirent dans un mélange de prétention, de haine et d'égoïsme, les acteurs incarnent avec brio ces personnages blessés et ambitieux. La fin est terrible : Bien qu'on aimerait qu'elle soit à la hauteur de l'égoïsme du personnage central, on ne peut s'empêcher de trouver le châtiment cruel. Stephen Boyd est juste odieux dans son rôle, Elke Sommer, belle comme le jour, démontre des talents qu'on ne lui soupçonnait pas. Milton Berle, Tony Bennett, Eleanor Parker, Jill St. John, Joseph Cotten, Eddie Adams, Ernest Borgnine, tous excellents, complètent le casting ce film peu connu qui mérite de sortir de l'ombre. (Son site personnel).
  • LE JUSTICIER (1958)
    Un film de cape et d'épée very british. L'action n'est pas mauvaise en soi mais le tout parait un peu enfantin. Le générique très sixties et la chanson Moonraker (rien à voir avec James Bond) chantée par le crooner Ronnie Hilton est une idée saugrenue ! Les courses poursuites sont plutôt artificielles (le cavalier qui a de l'avance freine clairement son cheval pour attendre son poursuivant), difficile de se laisser prendre par les combats à l'épée pourtant assez bien menés. La romance est un peu trop facile (la jeune femme change d'avis trop vite) et 82 minutes ne suffisent pas à développer les caractères qui manquent ainsi de volume. Par contre les décors sont remarquables ! Dommage, George Baker et Sylvia Sims font certes un beau couple mais cela ne suffit pas à faire monter la sauce ! Si vous aimez le genre et que vous avez gardez un coeur d'enfant, ce gentil film se laissera sans doute regarder. (Son site personnel)
  • LE BATAILLON DANS LA NUIT (1956)
    Durant la guerre de Corée, en hiver dans la neige et le froid. Le Cpt Sam McKenzie (Payne) reçoit l'ordre de suivre une route parallèle jusqu'à la côte pour assurer le flanc du gros de la troupe. A l'arrivée du général porteur des ordres, il pense à la bouteille de whisky qu'il transporte avec lui depuis la deuxième guerre mondiale, bouteille qui lui avait été offerte par sa fiancée de l'époque avec la consigne qu'elle soit débouchée à l'occasion d'un événement particulier. Depuis, cette bouteille le suit partout sans jamais avoir été ouverte. Pourtant ce ne sont pas les occasions qui ont manqué, comme il se les remémore régulièrement ... "And since WW2, as I remember... " flash back .... Des pans des dernières années vécues, les moments heureux, les moments difficiles, à chaque fois la bouteille est sur le point d'être débouchée, ... puis remise dans son fourreau. La troupe suit sa route mais subit quelques attaques chinoises, de nombreux hommes tombent. Un jour alors que les survivants n'en peuvent plus, McKenzie leur promet d'ouvrir la bouteille s'ils continuent malgré tout. Et les hommes se relèvent ... Un film peu conventionnel excellent, l'idée est très simple car la bouteille est le symbole de la vie : non ouverte, elle permet à chacun de montrer le meilleur de lui-même. Dans le fond, il y a toujours une occasion spéciale et cette bouteille est regardée comme un trésor, car elle résiste à tout et permet de s'en sortir en luttant contre le désespoir. C'est à la fois la chance, la force et l'espoir, ce qui fait que c'est un film de guerre qui glorifie la vie, la bouteille permettant de tenir la nuit en respect en l'empêchant de s'étendre ... Les flash back vous montrent les différentes facettes de Sam, tour à tour heureux, prêt à tromper son amour, malheureux, fatigué, etc ... Outre John Payne magnifique dans ce rôle, on retrouve Chuck Connors, Peter Graves, Mona Freeman dans ce film grave mais sensible (Son site personnel)
  • LE BÉBÉ ET LE CUIRASSÉ (1956)
    Lors d'une escale à Naples, l'équipage du HMS Gillingham en exercice descend à terre. Knocker White (Attenborough) qui possède une photo de fille dans chaque port, emmène son vieux copain Puncher (Mills) voir une famille qu'il connaît dans la vieille ville de Naples. Le père est boulanger et l'heureux papa de 12 filles. Il présente son petit dernier, un fils, la prunelle de ses yeux,!. Knocker emmène la fille aînée, Maria, au bal. Celle-ci confie son petit frère à Puncher qui subit les moqueries des marins présents. Une bagarre s'ensuit où tout le monde est arrêté, sauf Puncher qui se trouve assommé sous une table ... et le bébé que Maria a soigneusement déposé sur un banc. Puncher tente de se défiler mais ne peut se résoudre à abandonner seul le bébé en pleine nuit. Il l'emmène donc avec lui avec l'espoir que Maria et Knocker le rejoignent sur le port. A l'embarquement, personne n'approche et le bateau étant sur le point d'appareiller, Puncher se résout à subrepticement faire monter à bord le bébé. Peu après, de retour sur le port, Knocker voit le bateau partir sous ses yeux et reste à terre... Ha ha, trop drôle ce film un peu disjoncté ! C'est l'histoire de Trois hommes et un couffin, version Navy bien avant l'heure, où les marins s'organisent autour du bébé ... tout va en plus se compliquer lorsqu'un Marshall d'un pays de l'Est, fait une tournée d'inspection du bateau. Difficile de cacher le petit garçon aux yeux de tous .... Pendant ce temps le pauvre Knocker doit faire face à la famille de Maria et surtout ses cousins, très belliqueux... (Son site personnel)
  • CELUI QU'ON N'ATTENDAIT PLUS (1956)
    Un homme alcoolique quitte sa femme et sa fille. Après quelques années, désormais sobre et sans réponse de sa femme à ses lettres il décide de brièvement revenir les voir, juste pour savoir ce qu'elles ont devenues. A sa grande surprise il apprend qu'il a un fils. D'abord réticente face à cet homme qu'elle a aimé, sa femme lui permet de découvrir ses enfants en restant à souper puis l'autorise à passer la nuit dans la chambre de son fils. Plus tard il restera en tant que main-d'œuvre, rien de plus. Il devra faire face à l'animosité des habitants de ce patelin de l'Arkansas qui lui reprochent d'avoir abandonné sa femme et ses enfants et à un homme qui croyait pouvoir prendre sa place ... Très romantique, ce film est une histoire de rédemption qui ne tombe jamais dans la mièvrerie. Les protagonistes sont attachants, c'est un très beau rôle pour Steve Cochran (producteur de ce film via sa maison de production) qui se montre touchant de justesse. Pour lui donner la réplique Ann Sheridan est la femme droite et solide que son mari devra à nouveau réapprivoiser. Leurs deux enfants sont adorables et apportent beaucoup au film. De plus les voisins sont très typés dans une communauté soudée où les habitants sont très impliqués dans la vie de tous et aussi très solidaires les uns des autres. De plus, les amateurs de vieilles voitures seront comblés. Un film porteur d'espoir auquel on aimerait croire qui donne peut-être l'illusion que tout est encore possible malgré des années d'absence et un mauvais départ ! (Son site personnel)
  • LE BATEAU QUI MOURUT DE HONTE (1955)
    A la fin de la deuxième guerre mondiale, trois amis se serrent les coudes et rachètent le bateau sur laquelle ils étaient en service. Tout semble aller pour le mieux après qu'ils aient retapé 1084, leur vedette rapide qui les sert vaillamment pendant le temps où les trois hommes font de la contrebande entre la France et la Grande Bretagne. Les choses se gâtent lorsque l'un d'eux s'associe avec un malfaiteur de grande envergure qui leur fait transporter des marchandises de plus en plus dangereuses et illicites. Le bateau montre alors des signes de fatigue qui atteindront leur pic lors du transport d'un tueur. Les trois amis vous paraissent sympathiques après les événements qu'ils endurent durant la guerre. Lorsque celle-ci est terminée l'un d'eux se montre sous son vrai jour. Plus destructeur qu'un ver dans une pomme, il va pousser à leur perte des hommes honnêtes ayant tout perdu. Un film métaphore subtile sur l’honnêteté et la morale. Plus les marchandises transportées sont interdites, moins le bateau fonctionne. Un film qui finit mal et vous laisse un goût amer en bouche. (Son site personnel)
  • L'ARAIGNEE (1949)
    Les événements s'enchainent les uns après les autres sans temps mort. Des acteurs confirmés : la peur et l'angoisse exprimées par l'actrice hors pair qu'est Ida Lupino sont presque palpables. Stephen McNally fout les jetons et Howard Duff (Monsieur Lupino à la ville, heu pardon c'est Ida qui est Madame Duff) se montre d'abord décontracté, intéressé puis soucieux, bref incarne un homme qui ne sait que croire avec brio. Des scènes et des plans originaux filmés magistralement, la fuite en autocar, la fête d'une convention dans un hôtel où les gens sont entrainés malgré eux dans une farandole, une poursuite dans un escalier en spirale filmée de haut, une bagarre originale dans une usine ... Bref, franchement si vous avez l'occasion de voir ce film ne le ratez pas ! (Son site personnel).
  • L'HOMME D'OCTOBRE (1947)
    Un très chouette petit film noir, dans le genre psychologique. Les locataires de la pension sont tous parfaitement campés, les vieilles filles, la casse-pied, le vieux garçon bizarre, les commérages. John Mills est un magnifique acteur avec une sensibilité à fleur de peau dans ce rôle qui m'a touchée tout particulièrement. Ses moments de doutes, ses tendances suicidaires, entrecoupés de tentatives de se reprendre en main sonnent parfaitement justes. Dans une ambiance à la Agatha Christie, toute l'action se joue dans un style de suspens psychologique pour terminer par une course poursuite haletante. (Son site personnel)
  • MARIAGE SUR LA GLACE (1942)
    Murphin (Payne) est un soldat fraichement débarqué en Islande. Lorsque ses yeux tombent sur Katina (Henie) il est séduit et décide de flirter pour le fun. Katina tombe de son côté amoureuse de Murphin. Les choses se compliquent quand les parents et la sœur de Katina la pousse à épouser Sverdrup (Holloway), un ami qu'elle considère comme un frère de manière à ce que sa sœur cadette Helga puisse se marier enfin, conformément aux coutumes islandaises. Murphin se retrouve alors au centre d'un complot visant à le faire épouser Katina et ne pense plus qu'à fuir malgré tout en demandant l'aide de son vieux copain Slip (Oaxie) ... Ce n'est pas le film du siècle, loin s'en faut. Toutefois, on trouve de bons moments, la musique et l'orchestre de Sammy Kaye sont excellents, ça swingue joliment. Les tenues portées par Sonja Henie sont très belles d'inspiration folklorique islandaise, les décors sont assez standards mais les scènes de patinage sont toujours jolies à regarder, avec quelques accents comiques en particulier la scène ou le pauvre Jackie Oaxie se retrouve sur la glace en patins ! De nombreuses chorégraphies "exotiques" sur glace complètent ce film sympa dans lequel Sonja Henie patine avec sa grâce habituelle. John Payne chante ou plutôt chantonne en dansant une fois, Felix Bressart en caricature de père est assez pénible, Osa Massen est fort jolie et le pauvre Sterling Holloway a une coupe de cheveux qui ne l'arrange pas du tout. (Son site personnel)
  • UNE NUIT DE GALA (1938)
    Le Garden of the Moon est un hôtel très coté où se produisent des orchestres très en vogue. Justement le directeur John Quinn (O'Brien) attend le très célèbre ensemble de Rudy Vallee. Malheureusement l'autocar qui transporte l'orchestre effectue une sortie de route et John Quinn est fort ennuyé : une nouvelle saison commence et un orchestre est indispensable. Toni Blake (Lindsay) lui dégotte un orchestre qui lui parait très capable et dynamique : celui de Don Vicente (Payne) un jeune homme au caractère bien trempé; mais il se trouve que John Quinn n'est pas en reste à ce sujet et un manipulateur hors du commun ... On trouve le DVD chez Warner Archive, et pourtant j'ai eu beaucoup de peine à trouver ce film curieusement pas très bien noté sur IMDB. J'ai pourtant passé un excellent moment, la musique est entrainante, les membres de l'orchestre plutôt originaux, l'histoire m'a tiré quelques éclats de rire dus surtout à Pat O'Brien que j'ai trouvé plus vrai que nature. Ses stratégies pour obtenir ce qu'il veut valent le détour, que ce soit la fameuse montre de sa mère, ou la manipulation des media. John Payne s’acquitte très bien de ce rôle et parait très à l'aise. J'ai rajouté le Ape-Man ci-dessus, je trouve qu'il mérite sa place dans le générique. On trouve pêle-mêle un pickpocket, un homme singe, des mafieux, une chanteuse pas très bonne, la femme d'un marchant de chewing gum, un maharadjah bidon, etc...Margaret Lindsay est charmante et Pat O'Brien très attachant. (Son site personnel)
  • SCARFACE (1932)
    Basé très librement sur la vie d'Al Capone, le film a lancé les standards des films de gangsters. A l'aide de mimiques et de gestes assez artificiels, Paul Muni n'est pas très convaincant dans le rôle de cet italien violent qui flirte avec la folie. En vrai mafieux macho (voire en frère incestueux sur les bords), il tente de garder sa soeur Cisca hors du monde qu'il connait ce qui finira par causer leur perte à tous.Avant de tomber sous les balles des forces de l'ordre, il aura le triste privilège de buter ou de faire buter les seules personnes qui lui étaient fidèles, son bras droit, le séduisant et impénétrable Guido Rinaldo (George Raft) et son éblouissante soeur Cisca (Ann Dvorak). (Son site personnel).