Critique(s)/Commentaire(s) Publiques de
VENIN
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AU FIL DE LA VIE (1988)
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Un film qui essaie de renouer avec la tradition du mélodrame hollywoodien: l'intention est, certes louable, mais le résultat demeure loin de ce que l'on aurait pu espérer. Sur un thème proche de celui de "Rich and famous", Garry Marshall accumule les clichés et s'ébroue dans une niaiserie malvenue. Si l'ensemble se regarde néanmoins sans déplaisir, c'est surtout grâce aux talents conjugués de Misses Midler (qui fait comme à son habitude montre d'un incroyable abattage) et celui de Hershey.
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SCARFACE (1983)
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Un projet ambitieux pour De Palma, le scénario d'Oliver Stone privilégie la description sociale et l'évolution inéluctable du personnage vers la solitude et la destruction. Curieusement, l'habituelle virtuosité technique du réalisateur ne se manifeste qu'en de rares moments (surtout dans les scènes de violences paroxystiques) Pacino, étant par ailleurs un comédien trop "encombrant" pour donner une consistance autre qu'épidermique au "héros". Le reste du casting est remarquable et se débat comme il peut. Un film, peut être, après tout inutile, en tout cas contestable.
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MOI ET CATHERINE (1979)
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Une comédie comme en a produite en quantité industrielle le cinéma transalpin. Le film a ses moments(les attaques sexistes des passagers de l'avion,le robot Catherine et son éveil cartésien à l'amour). Le tout reste très moral et n'échappe que trop rarement à la vulgarité. Pourquoi diable s'être encombré ici de l'insupportable Edwige Fenech ?
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SUSPIRIA (1976)
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Sur un scénario somme toute assez conventionnel et rien moins que crédible, Argento nous offre un spectacle superbe d'inventions visuelles. Le tout s'inscrit dans la lignée de l'esthétique baroque qu'il a toujours affectionné : musique lancinante, utilisation ingénieuse des décors tant au niveau des couleurs que de la géométrie. Ce n'est peut-être pas l'idée que chacun se fait de la subtilité, mais outre son efficacité, le film n'est pas dénué de poésie.
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LA GUERRE DE TROIE (1961)
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Un film distrayant, mais on aura connu Ferroni plus inspiré. Sa patte apparait cependant dans quelques scènes d'action vives. Trop anecdotique pour passionner. Restent le scope, quelques décors kitsch à souhait... On peut préférer sur le même sujet, "Hélène de Troie" de Robert Wise.