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LES CONTES D'HOFFMANN-1951-
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : The tales of Hoffmann
Durée : 2h07
Date de sortie en France : 22/06/1951
Inspiration
Prise de vues : Christopher CHALLIS
Musique : Jacques OFFENBACH
Chorégraphie : Frederick ASHTON
Distributeur : Filmsonor
Visa d'exp. : 11554
Résumé
Prologue : à la pause d'un petit opéra intitulé "la libellule enchantée", qui convie une partie de l'assemblée à quelques libations dans l'accueillante taverne mitoyenne, Hoffmann se propose de raconter à l'auditoire présent, durant l'entracte, l'histoire de trois de ses malheureux amours passés...
Olympia : à Paris, un magicien un peu givré, le sournois Coppelius, lui propose des lunettes magiques permettant de voir l'âme d'une belle jeune fille assoupie sur un lit-balançoire. D'abord privée de regard, la somptueuse créature hybride, entre automate et marionnette, se mettra à danser magnifiquement, mais devra être sans cesse remontée ou articulée pour reprendre un semblant de vie...
Giulietta : à Venise, le fourbe Dapertutto, aux insoupçonnés pouvoirs, propose à une séduisante créature de la combler de pierres précieuses qu'il élabore par un subtil tour de magie, en malaxant de la banale cire de bougie. Pour cela il lui demande de séduire Hoffmann et de lui dérober son précieux reflet, qu'il ne pourra recouvrer qu'au prix du sacrifice de la clé des appartements de Stella, sa dernière conquête...
Antonia : sur une île grecque, se languit une douce demoiselle avec laquelle il devrait bientôt se marier, contre l'avis paternel. Souffrant de tuberculose, elle doit impérativement cesser de chanter pour ménager sa chancelante santé. Mais un odieux médecin, le docteur Miracle, l'incite sans cesse à vocaliser, afin de devenir l'égale de sa mère, une grande cantatrice aujourd'hui décédée...
Epilogue : Hoffmann comprend enfin que ces trois femmes, plurielles et pourtant complémentaires, sont l'incarnation d'une forme d'idéal féminin, sans cesse fluctuant et différent qui se dérobe à chaque fois dans le refus de leur globalité. La belle Stella venue au rendez-vous, devant l'indisponibilité de son amoureux, noyé dans l'alcool, partira aux bras d'un certain Lindorf, incarnation de tous les rivaux de notre héros.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 19/20
Prix Spécial du Jury à Cannes (1951), Prix de la Commission Supérieure Technique et Ours d'Argent à Berlin (1951), cette oeuvre fastueuse reste un monument incontournable dans l'histoire du cinéma, un véritable chef-d'oeuvre d'intelligence et de beauté, d'une finesse et d'une sensualité extrêmes, un vrai raffinement de l'esprit qui délivre, éblouissant et inoubliable, un enchantement permanent et durable.
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Bibliographie