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VACANCES SUR ORDONNANCE-1950-
Nationalité :
Grande-Bretagne251
Durée : 1h28
Date de sortie en France : 16/03/1951
Themes
Taxis
- cinéma britannique -
Distributeur : Victory Films
Visa d'exp. : 10304
Résumé
Modeste vendeur dans une entreprise londonienne fabriquant de l'outillage agricole, George Bird apprend de son médecin traitant qu'il est atteint de la maladie de Lampington, une affection rare qui ne lui laisse que quelques semaines, au mieux quelques mois, mais guère plus, à vivre. Profondément perturbé par cette accablante nouvelle, il décide, sur les élusifs conseils de son praticien, de s'offrir un peu de bon temps avec les 800 livres sterling végétant sur son anémique compte bancaire, en partant sur le littoral, dans la région de Pinebourne, en villégiature dans une luxueuse résidence, l'Hôtel Royal. Arrivé sur place, avec ses valises de "grand voyageur" et son costume "haut de gamme", achetés à un sympathique vendeur plutôt fort persuasif, il est rapidement pris pour un personnage mystérieux et riche qui traîne son ennui et sa mélancolie, dans son sillage et son quotidien. La gent féminine n'est pas en reste pour s'intéresser à notre débonnaire héros, de l'aimable miss Pool, exerçant la fonction de gouvernante, à la perturbée Sheila dont l'époux magouille dans le trafic de devises, en passant par une chuchotante employée de maison en veine de connivence. Sa sympathie dépasse d'ailleurs largement le contexte de la séduction génésique, pour s'affirmer aussi bien avec le secrétaire d'un ministre de passage, que le génial et jovial inventeur Chalfont ou l'imposant et fraternel Joe Clarence, tous clients occasionnels ou réguliers de l'hôtel. Tout semble maintenant réussir à George Bird, le jeu, les paris, les succès féminins et la complicité masculine.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Une bienvenue comédie britannique, avec un succulent Alec Guinness dans un rôle complexe et subtil, entouré d'une ribambelle d'acteurs de composition, interprétant avec finesse et conviction des personnages plus vrais que nature, avec une légèreté et une conviction exemplaires. Sans oublier un des éléments essentiels de l'œuvre, présent en filigrane durant l'ensemble de la narration cinématographique, l'inimitable et suave humour anglais, un élégant et délicat mélange d'absurdité, de fatalisme et de dérision. Seule absence notable, un réalisateur d'envergure.