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LA FEMME AUX MIRACLES-1931-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The miracle woman
Durée : 1h27
Réalisation : Frank CAPRA
Scénario : Jo SWERLING
Inspiration : D'après la pièce de théâtre Bless you, sister de Robert RISKIN et John MEEHAN
Prise de vues : Joseph WALKER
Distributeur : Columbia
Résumé
Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis...
C'est à la place de son père qui vient de mourir, que Florence Fallon, fille d'un rigoriste et scrupuleux pasteur, va lire en chaire, sa dernière prêche, vilipendant les paroissiens hypocrites et les pharisiens en nombre. Alors que l'assemblée outrée quitte peu à peu l'église, un certain Bob Hornsby s'empresse de la rejoindre et lui propose une association afin de créer un renouveau évangélique et spirituel, une façon indirecte aussi de se venger de ses médiocres concitoyens. Devenue une efficace prédicatrice, dans un imparable show médiatique, les incantations de la jeune femme sont même diffusées sur une chaîne spécifique de radio qui empêcheront d'ailleurs un certain John Carson, ancien pilote désespéré et aveugle, d'en finir avec la vie en se défenestrant. Touché par ces paroles réconfortantes, ce dernier décide, accompagné de sa logeuse fort prévenante, de se rendre dès le lendemain, au Temple du Bonheur pour rencontrer cette charmante voix salvatrice. Par un hasardeux concours de circonstances, il va se retrouver intégré dans le spectacle et provoquer chez la jeune femme, pour la première fois quelques scrupules quant à la foncière malhonnêteté de son comportement. Une soirée passée ensemble et quelques fréquentes retrouvailles vont peu à peu lézarder les convictions de Florence qui prend la résolution d'abandonner ses cauteleuses représentations. Mais on ne quitte pas aussi facilement le fourbe Bob Hornsby.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Véritable florilège des maintes thématiques présentes dans les films passés, mais surtout à venir de Frank Capra, cette émouvante comédie mélodramatique fut malencontreusement un étonnant échec commercial. Pour notre part, on retiendra surtout la finesse et la sensibilité qui se dégagent des quelques scènes "ventriloques" qui permirent, ô paradoxe, à un aveugle de se confier.
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Bibliographie