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CAMARADES-1969-
Nationalité : France
Durée : 1h25
Date de sortie en France : 04/11/1970
Nota
Avec un large extrait du film de Solanas : "L'heure des brasiers"
Distributeur : Film 13
Visa d'exp. : 36295
Résumé
Comme tous les jeunes Nazairiens qui n'ont pas terminé leurs études, Yann, vingt-deux ans, se retrouve comme manoeuvre aux incontournables chantiers navals du port, rapidement mis à pied pour deux jours, après avoir insulté son chef immédiat pour une stupide et injuste question de cadences. Alors que sa petite amie Juliet qui s'ennuie comme vendeuse dans une boutique de mode, aimerait bien se marier, s'établir, lui reprochant de plus en plus fréquemment son constant chômage, les parents du garçon, et plus spécifiquement son paternel, le somment de se prendre enfin en charge. Après un autre échec et une nouvelle lassitude dans un ingrat boulot d'enquêteur en marketing, Yann fait la fortuite rencontre d'un vague copain d'enfance prénommé Jacques, employé dans une banque parisienne, qui l'incite à quitter la région pour rejoindre la capitale, lui promettant sur place un hébergement provisoire...
Paris, deux mois plus tard. Sans qualification particulière, refusant à nouveau de faire du porte à porte, et devant l'impatience de son copain de le voir enfin déguerpir, le jeune homme décide d'accepter un travail à l'usine. Un pénible labeur d'entôleur à la chaîne lui fait connaître la dure réalité du monde ouvrier et à nouveau l'injustice. Peu à peu, grâce à la sollicitude de ses camarades, une présence de plus en plus accrue dans les comités d'action, Yann s'éveille à une réelle prise de conscience politique.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Près de quarante ans plus tard, cette intelligente et courageuse oeuvre politique, sortie à la sauvette en novembre 1970, reste hélas toujours d'une criante actualité, avec son bienvenu radicalisme lorgnant vers les nécessaires occupations d'usines, la séquestration sauvage des patrons et une sourde méfiance accrue pour les syndicats "réformistes" qui ne font finalement qu'entériner le pouvoir et le patronat en place.
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Bibliographie