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PLUS DURE SERA LA CHUTE-1956-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The harder they fall
Durée : 1h45
Date de sortie en France : 07/09/1956
Genre : DRAME
Theme
Boxe
- cinéma américain -
Réalisation : Mark ROBSON
Scénario : Philip YORDAN
Inspiration : D'après le roman éponyme de Budd SCHULBERG
Prise de vues : Burnett GUFFEY
Musique : Hugo FRIEDHOFER
Produit par Philip YORDAN
Distributeur : Columbia
Visa d'exp. : 18154
Résumé
Le dénommé Nick Benko qui est le leader incontesté d'un syndicat de boxe, engage le dénommé Toro, poids lourd d'origine argentine. Ce dernier est en fait un "tocard" et Eddie Willis, ex-reporter sportif, est recruté pour l'entraîner intensivement. Il gagne ses premiers combats, mais apprend vite que les matches étaient tous adroitement truqués.
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Choisissez un chiffre (Evitez 2, 3, 4) ou un nombre. Si le chiffre est pair, divisez-le par deux, si il est impair, multipliez-le par trois et ajouter un.Que va-t-il se passer ? A un moment donné, il n’y aura plus que des nombres pairs qui divisés constamment par deux effondreront la chaîne.Les films sur la boxe adoptent le même schéma, le boxeur suit une ascendance menant vers un pic, puis une descente vertigineuse, se terminant par un impact final extrêmement brutal, impossible de redécoller, c'est la fin.Eddie Willis, journaliste stagnant, accepte de publier des articles sur un colosse bidon, l'Argentin Toto Moreno, d’une naïveté d’école, agrémenté d’une gentillesse et d’un coeur gros comme ça.Ces qualités n’ont aucune envergure dans un monde insensible où tout le monde est le serviteur de tout le monde.Les premiers combats se succèdent tous truqués, Toto qui n’est pas au courant se croit invincible, les challenges sont de plus en plus musclés, les adversaires également, l’irrémédiable se profile à l’horizon, le dernier combat contre le champion du monde en titre sera régulier."Plus dure sera la chute" est le dernier film de Bogart.Eddie, à l’image du comédien, est fatigué, fragile, privé d’indépendance, en fréquence avec celui de "La comtesse aux pieds nus" se devant de satisfaire un producteur irrespectueux envers ses subalternes.Les rôles ne sont plus (à part "La maison des otages") que des approches lointaines de la dominance.C’est une fin de vie pour l’acteur, comme pour ses personnages, semblant bien éreintés.L’homme triomphant des décennies antérieures est abattu par la bouteille, les cigarettes et les nuits blanches.L'image finale martelée de Toto est symbolique du parcours chaotique de l'acteur.
Bibliographie