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LE GOLEM-1920-
Film Muet
Nationalité : Allemagne
Titre VO : Der Golem : wie er in die Welt kam
Durée : 1h20
Themes
Scénario : Paul WEGENER
Inspiration : D'après le roman éponyme de Gustav MEYRINK
Prise de vues : Karl FREUND
Musique : Donald SOSIN
Musique additionnelle : Hans LANDSBERGER
Décors : Hans POELZIG
Costumes : Rochus GLIESE
Résumé
L'éminent rabbin Loew, maître dans les ancestraux secrets de la Cabale, veut sauver sa race du malheur, en créant dans l'antre de sa profonde cave, une puissante entité, le Golem qui doit, selon une très vieille légende, protéger les siens. Grâce à l'invocation de l'esprit d'Astaroth, Loew parvient à donner vie à sa folle "monstruosité", par une formule magique accrochée autour du cou du Golem. Il va l'utiliser pour faire annuler un décret royal qui oblige les Juifs à quitter le ghetto.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Classique et chef-d'oeuvre du cinéma fantastique !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 16/20
Golem : le mot vient de la tradition juive d'Europe orientale pour désigner un être artificiel à forme humaine auquel la vie aurait été donnée en inscrivant "vérité" sur son front. Il symbolise la matière qu'on animerait artificiellement. Ce film muet des Années 20 reprend le mythe pour figurer la réaction d'un rabbin au XVIème siècle à la décision de l'empereur Rodolph II d'interdire l'entrée de Prague aux Juifs. Paul Wegener, dans une troisième version réputée sombre, campe lui-même la création grimaçante à la démarche insensible. "Le Golem, comment il vint au monde", une sculpture d'argile devenant un genre de psychopathe en liberté. On pense aux dictateurs nés de la masse à genoux ou aux foules quand elles en sont rendues au lynchage, tous deux ont ce côté mécanique du Golem. Ce classique impressionniste a beau avoir servi de base à d'autres productions plus clinquantes, il est difficile d'y séjourner de bout en bout. Une fois qu'on a réalisé les prouesses cinématographiques pour l'époque, admiré les surimpressions de ce décor volontairement ingrat, deviné le talon d'Achille du monstre, à moins d'être un décortiqueur de la profession, on sera tenté d'accélérer jusqu'à l'étoile enlevée, geste naïf qui tendrait à faire un conte de cette sombre descente aux enfers si ce symbole de l'étoile ne rappelait le désastre que l'on sait.
Bibliographie