Scandaleusement sortie en salles dans l'Hexagone, amputée d'une bonne cinquantaine de minutes, en décembre 1978, cette oeuvre pessimiste et radicale bénéficia seulement trente cinq années plus tard, sur nos écrans, d'une version intégrale, amplifiant et légitimant la noirceur de son message politique, étayant la thèse d'une sourde censure étatique et remettant Aldrich à la place qu'il mérite dans le gotha des réalisateurs américains. A noter l'intelligente utilisation du procédé split-screen.