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L'ULTIMATUM DES TROIS MERCENAIRES-1977-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Twilight's last gleaming
Durée : 2h24
Date de sortie en France : 13/12/1978
Genre : DRAME
Réalisation : Robert ALDRICH
Inspiration : D'après le roman Viper Three de Walger WAGER
Prise de vues : Robert B. HAUSER
Musique : Jerry GOLDSMITH
Nota
Le rôle tenu par Vera Miles fut supprimé dans la version française
Distributeur : Carlotta Films
Visa d'exp. : 50131
Résumé
16 novembre 1981. Quatre hommes fort résolus, tous anciens soldats de l'armée américaine, dont l'efficace général Lawrence Dell, viennent de s'échapper d'une prison militaire du Montana et après avoir arraisonné un véhicule conduit par quelques officiers se rendant pour une relève à un centre de lancement de missiles atomiques, déjouent un barrage routier et franchissent avec succès et détermination le contrôle d'accès, parvenant à maîtriser les membres du silo numéro 3 et en prendre la direction opérationnelle. Après une périlleuse mise hors circuit des systèmes de sécurité et la mort d'un des évadés ayant eu la gâchette un peu trop facile, s'en suit une première prise de contact avec l'extérieur, et comme exigence dix millions de dollars, l'amnistie, un avion pour quitter le territoire avec comme otage le président des Etats-Unis en personne et surtout la divulgation au public du document ultra-secret numéro 9759 qui explique que l'engagement des States dans la guerre du Vietnam avait toujours été perçu par les autorités comme perdu d'avance et que son seul but était de convaincre l'Union Soviétique qu'en cas de conflit avec eux, le pays n'hésiterait pas à sacrifier des milliers de soldats et de concitoyens. Une réunion d'urgence est organisée à la Maison Blanche pour trouver une rapide solution à cette inédite et dramatique situation, la démentielle possibilité qu'une menace de lancer huit ogives à tête nucléaire sur des objectifs russes, ne faisait qu'empirer d'heure en heure.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Scandaleusement sortie en salles dans l'Hexagone, amputée d'une bonne cinquantaine de minutes, en décembre 1978, cette oeuvre pessimiste et radicale bénéficia seulement trente cinq années plus tard, sur nos écrans, d'une version intégrale, amplifiant et légitimant la noirceur de son message politique, étayant la thèse d'une sourde censure étatique et remettant Aldrich à la place qu'il mérite dans le gotha des réalisateurs américains. A noter l'intelligente utilisation du procédé split-screen.
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