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DOUZE HOMMES EN COLÈRE-1956-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Twelve angry men
Durée : 1h35
Date de sortie en France : 04/09/1957
Réalisation : Sidney LUMET
Scénario : Reginald ROSE
Inspiration : D'après la pièce de théâtre éponyme de Reginald ROSE
Source d'inspiration : Le remake de ce film : DOUZE (2008)
Prise de vues : Boris KAUFMAN
Musique : Kenyon HOPKINS
Produit par Henry FONDA et Reginald ROSE
Nota
- Film tourné en temps réel
Distributeur : Artistes Associés
Visa d'exp. : 19677
Résumé
Un homme est accusé d'avoir tué son père et risque de ce fait d'être condamné à la peine capitale. Devant la lourdeur de la condamnation, le jury, composé de douze membres, doit requérir à l'unanimité. Le film nous raconte en détail les atermoiements et les convictions successives des douze jurés du tribunal. La mise en doute de la culpabilité de l'accusé commencera lentement à s'effriter grâce à la perspicacité d'un des membres de l'assemblée, architecte de profession, interprété par Henri Fonda.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Un incontournable classique des films sur la justice.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Un film qui donne matière à réflexion.
inconnu(e)
Un remarquable huis-clos, passionnant de bout en bout et admirablement interprété. La fin nous laisse toutefois sur notre faim .
N'étant pas un amateur de longs métrages sur la justice, j'ai hésité à visionner celui-ci et n'ai pas regretté, loin de là !!! Huis clos parfaitement interprété par l'ensemble des "douze", Henry Fonda en tête... On allume la lumière dans la pièce devenue sombre, le ventilateur se remet à fonctionner rafraîchissant enfin l'assemblée, un coup de tonnerre gronde... on en est à six - six...
Note : 19/20
La version russifiée de Nikita Mikhalkov en 2007 avec sa fougue d'y avoir injecté le problème tchétchène, souffre d'une longueur qui peut porter sur les nerfs et donner envie de revoir le classique de Lumet, au scénario autrement plus concis : la tension existe pourtant dans ce splendide noir et blanc dont seule la musique serait la fausse note (on a fait mieux depuis pour illustrer le courroux...). En compagnie de personnages-types faciles à cerner, des frictions moins outrancières, pour une large part grâce au personnage central, un juste bien net (Henry Fonda) et un enragé humanisé par une photo révélatrice, auxquels le spectateur va tout de suite s'identifier. Années cinquante/soixante étatsuniennes, certes pas idylliques au plan politique (pas plus qu'aujourd'hui où la peine de mort existe toujours) mais le scandale affairiste montrait quelque accalmie... Qu'il fait bon s'évader du chaos ultralibéral en remontant le temps !
Bibliographie