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DAMNATION-1987-
Nationalité : Hongrie
Titre VO : Karhozat
Durée : 1h56
Date de sortie en France : 20/04/2005
Genre : DRAME
Réalisation : Bela TARR
Prise de vues : Gabor MEDVIGY
Musique : Mihaly VIG
Montage : Agnes HRANITZKY
Distributeur : Pierre Grise
Visa d'exp. : 82187
Résumé
Dans un incessant paysage de pluie, de bennes, de grisaille, véritable cul-de-sac minier, survit le dénommé Karrer, entre perdition, monologues, déambulations qui le mènent invariablement à la taverne du coin, au bar du "Titanic" où la chanteuse du lieu ne semble pas le laisser indifférent. Avec l'aide de son ami Willarsky, tenancier du local, il va tenter d'éloigner le mari de cette dernière.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 20/20
Jamais film n'a trouvé une aussi forte osmose entre un état d'âme, un quotidien de vie et un paysage, une contrée, un lieu. Un chef-d'oeuvre incontournable.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
signature non-référencée
Damnation est une oeuvre qui permet de se rincer l'oeil visuellement. Avec cette mise en scène contemplative, Béla Tarr en profite pour sublimer le triste paysage, le laid en le rendant beau, mais vraiment beau. Esthétiquement, le film est une oeuvre d'art que l'on ne se lasse pas de contempler. Par le créateur de Rockocini-film. fr.
Note : 18/20
Découvert en dvd v.o.octobre 2007. Avec mille regrets de ne l'avoir pas vu à sa sortie en 2005 sur grand écran. Drôle d'ambiance que ces "berlines" qui passent et repassent, leur craquement inquiétant (qu'allons-nous donc voir ?), et toute cette eau ! Les plans sur un mur qui s'humidifie deviennent une oeuvre d'art, on croit voir quelque tissu passé au crible. La pluie elle-même, qui a filmé aussi bien le ruissellement pluvieux sur un sol, une fenêtre, un bar comme le Titanik, inspiré d'une tragédie de fond de l'eau ? Et attention, ce n'est pas du tout creux même si c'est statique et très bizarre ! On retrouve les affres de la communication inter-sexes, de l'impatience, un rire fourbe (alors que l'on stationne sur les verres qui attendent). Et puis trêve de lugubre, ces gens dansent aussi et la musique console des compromis (très bon moment de saxo). Il y a aussi largement de quoi se délecter des bruits, tous amplifiés comme pour indiquer un travail de broyage non-stop (pas, mastication). Des chiens errent sur ce décor, on pense un peu au "Désert Rouge", entre futurisme et apesanteur, c'est noir et blanc, pesant et fascinant au point d'en vouloir encore et encore.