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LE GRAND COUTEAU-1955-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The big knife
Durée : 1h51
Date de sortie en France : 25/11/1955
Themes
Boxe
- cinéma américain -
Journalisme et presse
- cinéma américain -
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma américain -
Milieu du cinéma
- cinéma américain -
Suicide
- cinéma américain -
Réalisation : Robert ALDRICH
Scénario : James POE
Inspiration : D'après la pièce de théâtre éponyme de Clifford ODETS
Prise de vues : Ernest LASZLO
Musique : Frank DE VOL
Produit par Jack R. BERNE
Générique : Saul BASS
Distributeur : United Artists
Visa d'exp. : 17529
Résumé
Los Angeles, dans le quartier huppé de Bel-Air. Charlie Castle, un ancien boxeur ayant quitté le ring et la compétition, est devenu une star incontestée au rentable box-office des sporadiques étoiles du firmament hollywoodien. Mais ce brillant succès ne va pas sans sourdes compromissions avec les producteurs, pitoyables scandales étouffés et graves problèmes conjugaux. En effet, son épouse Marion voudrait bien qu'il déserte le médiocre registre des films sans consistance, mais au proportionnel succès populaire, et refuse de signer le prochain renouvellement de son contrat, qui le lierait à nouveau pour une durée de sept ans. Et voilà que déjà débarquent le perfide Stanley Hoff, producteur inflexible et machiavélique, accompagné de son âme damnée, le rigide Smiley Coy qui l'assiste et le seconde sur tous les mauvais coups à faire et autres turpitudes (im)prévisibles et nécessaires à leurs affaires. C'est finalement en manipulant un adroit et discret chantage sur une mort accidentelle provoquée il y a quelques années par notre naïf Charlie Castle, conduisant en état d'ébriété, que les deux solides crapules imposent la décision finale. Ne restera plus qu'à régler un petit détail gênant, concernant une vague figurante un peu trop bavarde, prénommée Dixie, qui pourrait décéder dans un imprévisible accident de la circulation.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une excellente diatribe contre une certaine engeance corrompue du milieu cinématographique qui garde toute sa rage et sa verdeur dans son impitoyable et sagace dénonciation. Une mention spéciale au jeu tout en finesse brutale et en arrogance menaçante d'un Rod Steiger époustouflant, dans cette courageuse oeuvre de Robert Aldrich, en forme de huis-clos un peu trop marqué par ses origines scéniques.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 18/20
Quel film courageux ! Peut-être issu du théâtre mais vu les relations serrées qu'il traite, cet emprisonnement d'un individu par des délinquants détenant le pouvoir, l'espace réduit que la caméra balaie suffit. On a droit à des va et vient de personnages, agrémentés de montées et descentes d'escaliers quand on s'y attend le moins... Il est question d'une hésitation concernant la signature d'un contrat offrant une aisance pécuniaire mais qui engage, car corrélé à un accident passé qui assombrit le présent dès qu'on l'aborde... La puissance d'Hollywood prend les traits de Rod Steiger, blondeur péroxydée et lunettes noires, une compréhension toute prête de commercial, une doucereuse humanité comme appât de son prochain (souvent les pires salauds). L'homme se trouve toujours flanqué d'un assistant plus abject encore... On est autorisé à penser à des sbires apparentés, nombreux sont les artistes condamnés à produire des horreurs ou à jouer des inepties pour avoir signé le plus incertain... le Couple Charles et Marion Castle, (Jacq Palance, ici faillible mais incorruptible et Ida Lupino, belle voix rauque de femme du sud) n'a pas pris une ride depuis les fifties, rien n'interdit de l'imaginer face aux vicissitudes ultralibérales post 2000... Dialogues brillants, quelques vociférations dignes de patrons caractériels ou de politiques nauséabonds. Pour 1955, un bon tour joué au maccarthysme !  .
Bibliographie
Dvd