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LA RUMEUR-1961-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The children's hour
Durée : 1h48
Date de sortie en France : 27/04/1962
Genre : DRAME
Themes
Homosexualité féminine
- cinéma américain -
Milieu scolaire
- cinéma américain -
Réalisation : William WYLER
Inspiration
Prise de vues : Franz PLANER
Musique : Alex NORTH
Produit par William WYLER
Distributeur : Lost Films
Visa d'exp. : 25973
Résumé
Deux amies d'enfance, Martha et Karen, tiennent une institution d'enseignement privée pour jeunes filles de bonne famille. L'une d'elles, méchante et rouée, pour se venger d'une punition pourtant méritée, fait circuler la rumeur que les deux jeunes femmes entretiennent une relation ambigue, sous-entendant des rapports homosexuelles. Les conséquences sont catastrophiques : les parents d'élèves retirent leur progéniture, le fiancé de Karen se démarque de sa promise et Martha finira par se suicider.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Excellentes interprétations, pour un sujet encore osé, à l'époque !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 18/20
Collège de jeunes filles pubères dans la verdure, plutôt cossu, riant, ordre et amusement bien dosés, à cent lieues d'une discipline de fer. Surgit ce délire d'une pensionnaire, genre petit nombril du monde prêt à tout... L'homosexualité dans les sixties avait un parfum de soufre chuchoté dans le creux d'une oreille avec le "oh !" scandalisé tout prêt, une "dépravation" réservée aux artistes à la rigueur... Ce thème du saphisme en milieu juvénile éducatif est toujours rarement abordé au cinéma depuis 1961 (la pédophilie s'entend plutôt d'inspiration masculine encore en 2009). Etonnant qu'après propagation de cette rumeur, comme la bonne société rapplique, qu'il est dur de douter une seconde de ces chers petits si purs... En plus du brillant tandem Audrey Hepburn / Shirley MacLaine, qui achève de troubler, on assiste à un suspense hitchcockien du meilleur effet, surenchère, volte-face, stupeur, facilité par deux autres comédiennes talentueuses, Fay Benter dans le rôle de la vieille aristo et la jeune Karen Balkin en peste patentée... Les pensées homosexuelles à elles seules finissent par mortifier ! L'image du médecin caché sous la charmille et qui voit son irrésistible marcher d'un pas léger, comme libéré, libère et oppresse en même temps... .