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TRAINS ETROITEMENT SURVEILLES-1966-
Nationalité :
Tchécoslovaquie254
Titre VO : Ostre sledovane vlaky
Durée : 1h33
Date de sortie en France : 22/11/1967
Themes
Réalisation
:
Jiri MENZEL
Inspiration
:
D'après le roman éponyme de Bohumil HRABAL
Prise de vues
:
Jaromir SOFR
Musique
:
Jiri SUST
Distribution
Voix Uniquement
Récompenses
Autres Récompenses
Grand Prix au festival de Mannheim 1967
Distributeur : Gerick Films
Résumé
De l'amour et de ses mortels sémaphores...
Le jeune et consciencieux Milos Hrma, "d'illustre lignée", selon une vague généalogie fort hasardeuse et plutôt cocassement approximative, vient d'être embauché dans la petite gare de Nadrazi-Kostomlaty, en pleine Seconde Guerre Mondiale, pour un premier emploi, uniforme et prestance garantis. Il se sent bien des attirances pour la délicieuse Masa, une collègue de son âge, bien plus mature et plus vivace que lui, qui officie comme contrôleuse dans un quotidien tortillard local. En effet, sa totale inexpérience des choses de l'amour et sa lancinante timidité sont de puissants freins à son amoureuse démonstration, à l'opposé de son confrère dans la profession, le sous-chef de gare Hubicka, viril et séducteur invétéré, aux tamponnants jeux amoureux avec sa collègue Zdenicka Svata, une friponne et callipyge télégraphiste. Quant à Milos, souffrant tout bonnement, selon son médecin d'une fortuite gêne circonstancielle dénommée "ejaculatio praecox", il se croit impuissant et décide de s'ouvrir les veines dans la baignoire d'une anonyme chambre d'hôtel. Heureusement qu'un ouvrier, en pleine activité murale, découvrira à temps le stupide geste désespéré. C'est une fois rétabli, que notre rescapé se prouvera enfin une rassurante virilité conquérante avec une résistante tchèque de passage venue livrer des explosifs destinés à faire sauter un train de vingt-huit wagons de munitions allemand, en transit. Le lendemain, alors que Hubicka indisponible passe devant le conseil de discipline pour son fessier forfait administratif, ce sera à Milos qu'échoit la lourde et terrible responsabilité de lancer sur le convoi de passage, le ferroviaire explosif. Mission délicate, héroïque, parfaitement réussie, mais où notre garçon, maladroit, y laissera sa peau.
Le jeune et consciencieux Milos Hrma, "d'illustre lignée", selon une vague généalogie fort hasardeuse et plutôt cocassement approximative, vient d'être embauché dans la petite gare de Nadrazi-Kostomlaty, en pleine Seconde Guerre Mondiale, pour un premier emploi, uniforme et prestance garantis. Il se sent bien des attirances pour la délicieuse Masa, une collègue de son âge, bien plus mature et plus vivace que lui, qui officie comme contrôleuse dans un quotidien tortillard local. En effet, sa totale inexpérience des choses de l'amour et sa lancinante timidité sont de puissants freins à son amoureuse démonstration, à l'opposé de son confrère dans la profession, le sous-chef de gare Hubicka, viril et séducteur invétéré, aux tamponnants jeux amoureux avec sa collègue Zdenicka Svata, une friponne et callipyge télégraphiste. Quant à Milos, souffrant tout bonnement, selon son médecin d'une fortuite gêne circonstancielle dénommée "ejaculatio praecox", il se croit impuissant et décide de s'ouvrir les veines dans la baignoire d'une anonyme chambre d'hôtel. Heureusement qu'un ouvrier, en pleine activité murale, découvrira à temps le stupide geste désespéré. C'est une fois rétabli, que notre rescapé se prouvera enfin une rassurante virilité conquérante avec une résistante tchèque de passage venue livrer des explosifs destinés à faire sauter un train de vingt-huit wagons de munitions allemand, en transit. Le lendemain, alors que Hubicka indisponible passe devant le conseil de discipline pour son fessier forfait administratif, ce sera à Milos qu'échoit la lourde et terrible responsabilité de lancer sur le convoi de passage, le ferroviaire explosif. Mission délicate, héroïque, parfaitement réussie, mais où notre garçon, maladroit, y laissera sa peau.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Un petit bijou cinématographique incontournable, d'origine tchèque, fleuron hautement primé du fugace printemps de Prague, où se côtoient une délicate finesse d'observation sur la nature humaine quasi entomologique et une subtile joie de vivre, malgré les tragiques aléas historiques, traversé par un tendre humour généreux et merveilleusement dérisoire, la marque de fabrique de Jiri Menzel.
Bibliographie
- Cahiers du Cinéma n° 191
- Positif n° 92
- Jeune Cinéma n° 26
- Dossier Art et Essai n° 33
- La Revue du Cinéma : n° 216 et n° 465
- Télé-Ciné n° 138
- Télérama : n° 933 et n° 2146
- FICHE de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1967
- Le Monde 23/11/1967
- L'Express 06/12/1977
Dvd
Editeur :
Malavida Films
Il comprend en bonus : - Une analyse par Romain Le Vern et Anne-Laure Brénéol (27 minutes) ZYK - Un livret (16 pages) contenant : 1) un extrait d'un article de Galina Kopanenova : "Un quart de siècle de métamorphoses"..... ZYK 2) un extrait d'un article de Zdena Skapova : "La cinématographie tchèque, littérature et cinéma" ..... ZYK