Lorsqu'un cinéaste décide de mettre en scène ses fantasmes (ce qui est fréquent), cela peut donner des résultats sulfureux. Ou faire "flop" lamentablement. Tout dépend des fantasmes, n'est-ce-pas ? Ceux d'Isabelle Sebastian sont du genre nunuche : fascination pour la prostitution, rapport vice-innocence, instinct maternel, regard d'enfant sur monde adulte et tout le reste. Logiquement une oeuvre ronronnante de gentillesse naïve, qui tient absolument à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. "Lacontre-allée" est une voie àne pas emprunter.