Aucun résultat pour cette recherche
LOLA-1960-
Nationalités : France / Italie
Titre VO : Donna di vita
Durée : 1h25
Date de sortie en France : 03/03/1961
Themes
Danse
- cinéma français -
Réalisation : Jacques DEMY
Assistance à la Réalisation : Bernard TOUBLANC-MICHEL
Scénario et Dialogues : Jacques DEMY
Nota
Le film est dédié à Max Ophüls
Distributeur : Unidex
Visa d'exp. : 23662
Résumé
Lola est danseuse / entraîneuse dans un cabaret nantais, "l'Eldorado". Elle élève, seule, son petit garçon, fruit d'un puissant amour du passé, d'un homme prénommé Michel qui est parti aux Etats-Unis pour faire fortune. Elle est courtisée par Roland, un ami d'enfance, qui compte s'embarquer pour un pays lointain. Lola quant à elle, a une brève aventure avec Frankie, un marin américain qui lui rappelle son bien-aimé et qui a fait une forte impression sur Cécile, une sympathique adolescente de quatorze ans.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Une oeuvre d'un intérêt constant !
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 16/20
Sortie officielle 2012 version française remasterisée. On est transporté années soixante (Nantes centre, le Katorza, Les Dames de France de la Rue du Calvaire), une ambiance proprette de port encore actif quoique peu grouillant, sans doute faute de moyens... C'est frais comme un premier film de cinéaste qui a "quelque chose". Sublime fête foraine, ce ralenti de l'ado avec son yankee, fugace, typique de la préadolescence... Les minauderies de Lola (Anouk Aimée trop maquillée) peuvent hérisser les nerfs (même Gréco avait cette élocution précieuse typique de Bardot en ce temps-là, la Nouvelle Vague tira parti de ces chatteries souvent en les renforçant). Summum ici, un rire de bécasse ! Se boucher les oreilles ou couper le son afin d'avoir la tendresse pure à l'image, la rudesse étant réservée aux deux petites de quatorze ans... L'enfant Yvon passe longtemps pour un lutin muet à placer, déplacer... Dialogues parlés (on échappe au brame chanté de bout en bout), angles choisis variés, déroutants. On a la french touch du film avec les entrechats du cabaret et surtout la chansonnette éponyme, l'androgyne Marlène Dietrich n'est pas prête d'être détrônée... En entendant chuchoter "Michel Michel" on peut aussi glisser vers un autre film célèbre... Il n'empêche, ce premier long-métrage émeut comme l'enfant des premiers pas qui commence à se lancer... C'est rempli de captivants jeux d'ombre et de lumière. Le sort de ces gens reste suspendu pourtant, avec cette tête retournée dans la voiture... Et puis il y a ce Roland échappé de "l'étranger" de Camus... Tragi-comique, un peu eau de rose, voire c... la praline, la nostalgie vous prend en entrant et en sortant de ce film qui décrit l'embellie apparente suite aux deux grandes guerres.