La Palme d'Or 9O est vraiment ce qu'on a voulu en faire : le reflet de notre époque : complaisant, outrancier, tapageur, violent (hyper), acide, finalement sans grande originalité, si ce n'est la déformation grimaçante du mélodrame sirkien. On reçoit le film comme un sac de sable les rasades de crochets et de directs d'un boxeur exalté. Ce boxeur est ici David Lynch, bien servi (concédons-lui cela) par une mise en scène choc et des acteurs (Nicolas Cage en tête) vitrioleurs. On peut apprécier, mais c'est à vos risques et périls.