Ulysse, ingénieux sous les murs de Troie, nécessite un recadrage en caverne, par des hommes beaucoup plus lucides et méfiants, malgré la faim et la soif. Par bonheur, l'ingéniosité d'un esprit instable, fougueux, désordonné, provocateur et légèrement égocentrique, débordant d'énergie, redevient vite opérationnel.Sans briller de mille feux, cette odyssée se déroule sans éclairer, ni ternir un parcours permettant surtout à Kirk Douglas d'entretenir sa forme physique, en attendant Spartacus.Situé à la frontière d'un produit de série B, le contenu est beaucoup plus distrayant, que spectaculaire. Son manque de moyens s'occulte difficilement. Ses défauts sont saillants, mais n'engendrent aucune moqueries ni condamnations.Soyons tolérants, l'opus fait ce qu'il peut.Un périple terne, vécu par un bipolaire désireux de retourner chez lui, tout en restant connecté sur la vague de l'aventure.