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Durée : 1h30
Date de sortie en France : 12/02/1932
Distributeur : Les Artistes Associés
Résumé
Un joyeux groupe d'enfants découvre, par hasard, lors de leur sempiternel jeu des gendarmes et des voleurs, au vallonné terrain vague des Fortifs, dans le bigarré quartier parisien de La Chapelle, le cadavre d'un homme, la tête correctement écrasée avec une masse ou une grosse pierre. Il s'avère que le corps est celui du dénommé Novion, directeur d'usine, qu'on lui aurait dérobé une forte somme et qu'un suspect a déjà été arrêté, un certain Jean Darny, un employé du macchabée, avec lequel il aurait passé une partie de la soirée, et qui fut un peu trop rapidement présent sur le lieu du crime. L'inspecteur André Bardon qui ne croit guère à la culpabilité de ce dernier décide de mener sa propre enquête et s'installe sous un faux nom d'emprunt et sous l'identité d'un placier en métaux, dans un hôtel de bas étage, "Aux bons Auvergnats" où séjourne la ravissante Lilas Couchoux, une prostituée dont un des gants a été retrouvé près du cadavre. Très rapidement une attirance réciproque se met en place entre le fringant et discret officier de police et la jolie michetonneuse, fort mal vue par le violent marlou de cette dernière, le teigneux et fort en gueule Martousse.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Avec quelques bienvenus passages chantés (par Gabin, Fréhel, Luguet et Fernandel) souvent obligés dans les productions de l'époque dynamisées par l'arrivée du parlant, le film tisse tout au long d'une intrigue évanescente et lapidaire, un semblant de documentaire fort intéressant sur la capitale et ses environs, des Halles en passant par les guinguettes de la Marne, partagé entre une histoire policière et une intrigue sentimentale, avec en contrepoint l'affolante présence de Marcelle Romée qui décida de nous quitter, après une filmographie qui se résume à seulement quatre apparition au cinéma, pour se noyer dans les fatales eaux de la Seine.