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TOUT L'OR DU MONDE-1961-
Nationalités : France / Italie
Titre VO : Tutto l'oro del mondo
Autre-Titre VF : L'Académicien aux champs
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 01/11/1961
Réalisation : René CLAIR
Assistance à la Réalisation : Claude PINOTEAU
Scénario et Dialogues : Jacques REMY , Jean MARSAN et René CLAIR
Prise de vues : Pierre PETIT
Musique : Georges VAN PARYS
Décors : Leon BARSACQ
Nota
Bourvil interprète quatre rôles différents
Distributeur : Cinédis
Visa d'exp. : 24784
Résumé
Cabosse, un petit village, a l'heureux privilège de détenir le record de longévité en France, ce qui attire bien sûr un promoteur, qui voit là une évidente source de profits. Mais sur son chemin se trouve Mathieu Dumont, un vieux paysan, qui refuse de vendre ses terres, et qui plus est, possède la fontaine qui alimente en eau le village. Hardy le promoteur va se servir du fils de Mathieu pour essayer d'arriver à ses fins.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 9/20
Triple rôle pour le sympathique Bourvil dans une œuvre vraiment pâle, d'un René Clair finissant, désormais reconverti dans l'alimentaire et la survie cinématographique.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
René Clair offre dans ses dernières cartouches une farce paysanne désopilante dénonçant le délire promoteur du début de ces années soixante, consistant à déplacer sur un site calme et vivifiant un concept citadin, fossoyeur à long terme d'un vie longue, offerte à la soupe et à la terre. "Tout l'or du monde" est une agréable pause rurale et champêtre, mettant à l'épreuve deux manières de penser.Une paysannerie immobiliste et sommaire se voit moquer et chahuter sur ses terres par un parisianisme pédant et costumé.Une joute amusante, tout en restant limitée où chaque partie s'affronte en employant les procédures de ses habitats respectifs. L'entêtement et la robustesse pour les uns, la flatterie et l'hypocrisie pour les autres.
Comédie bien française, facile jusqu'à la niaiserie, où Bourvil récupère un rôle "à la Fernandel". Et lorsque les "mauvais garçons" (Noiret et Rich, très poupons) semblent triompher, une pirouette (via le symbolique coup du chapeau qui dévale la pente pour signifier la mort du "méchant" entrepreneur) redonne le dernier mot à la morale : non à l'envahissement touristique qui dénature les lieux innocents. Oui, bon... sympa (si on veut être gentil), mais c'est bien dommage pour René Clair, qui a fait beaucoup mieux, et c'est dommage aussi pour un film qui avait bien démarré avant de trébucher sur ses gags faciles.
Bibliographie