« Conan le barbare » (le film) était sombre, sanglant et absolument ridicule de par sa fixation obsessionnelle sur les bas instincts et l'apologie de la guerre. Mais il était encore préférable à cette séquelle qu'on devrait classer non pas "héroïc-fantasy" mais "merry melody". En effet, dans le genre comique, on fait difficilement mieux... Conan a changé par rapport au 1er film, il est plus ouvert et loquace, ce qui met en relief sa cervelle d'oiseau, car étant moins bestial, il a moins d'excuses... la contrepèterie éculée est ici parfaitement justifiée : on est en présence d'un connard bien barbant. Un bref coup d'oeil sur ses compagnons de route : un lâche qui plante ses lames par derrière, un magicien chinois qui se crispe comme un constipé lorsqu'il jette un sort, et G. Jones en amazone dont les cris de truie n'ont rien à envier a ceux de J.Capriati... la belle héroïne, soumise au début, change d'avis à la dernière seconde, et décide qu'elle ne veut pas mourir, plus pour elle-même que pour son peuple menacé. Une bonne note au passage pour les effets spéciaux (monstre et château de verre) de qualité, ce qui embellit heureusement cette farce préhistorique.