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APRES LA REPETITION-1984-
Nationalité : Suède
Titre VO : Efter repetitionen
Durée : 1h12
Date de sortie en France : 06/03/1985
Theme
Milieu du théâtre
- cinéma suédois -
Réalisation : Ingmar BERGMAN
Scénario : Ingmar BERGMAN
Prise de vues : Sven NYKVIST
Produit par Jörn DONNER
Distributeur : Gaumont
Visa d'exp. : 57240
Résumé
Henrik, metteur en scène vieillissant, médite dans le théâtre désert, après une journee de répetition. Survient Anna, une jeune actrice, fille d'une ancienne maîtresse d'Henrik. Elle ne s'est jamais sentie aimée par sa mère et lui voue une rancoeur tenace. Rakel, lointaine maîtresse d'Henrik, vient le supplier de renouer la liaison qui les unissait autrefois. Anna assiste à la scène et voit en Rakel, le fantôme de sa mère.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Dernier film de Bergman à ce jour, (6 mars 1985) qui jette un âpre regard un peu désenchanté, aux relents autobiographiques, sur le théâtre et son univers.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
signature non-référencée
Les personnages de ce film continuent à jouer un rôle après avoir quitté la scène. La mère d'Anna, une actrice très talentueuse, ne parvenait plus à renouer avec la femme en elle car le théâtre lui manquait tant qu'elle ne pouvait pas couper le cordon. Tout en devient si prévisible que dans une relation amoureuse chacun connaît par avance la réplique suivante de son duelliste. Même drame humain de l'âge des grandes actrices qui ont vieilli : la mère d'Anna (qui poussait ce cri de désespoir à sa fille, enfant, qui la suppliait d'arrêter de jouer : "vrai ou faux, je souffre vraiment et je ne connais pas d'autres façons de m'exprimer) et Rakel. Le plus étonnant est l'intervention de cette dernière, ancienne maîtresse dont on ignore si elle est le mauvais souvenir de la mère d'Anna qui rejaillit : face au drame des vieux amants qui jouent une fois de plus le rôle de ceux qui s'aiment toujours pour éviter le vide, se trouve Anna redevenue enfant, témoin muet depuis tant d'années. La scène finale est extraordinaire où le futur est imaginé tel qu'il aurait pu être vécu. La vie n'est donc jamais qu'une scène... ANNE.
Cette oeuvre est un pur joyau, un de ces films que l'on peut voir et revoir sans lassitude, en découvrant des aspects et des vérités restés jusque là ignorés. Dès les prémices, Henrick, vieux metteur en scène, rôdé à toutes les situations, dit à la jeune Anna, actrice à laquelle il croit : "Joue ta pièce, c'est la tienne". Sur une scène, après la répétition, les protagonistes découvrent que la vie est elle-même un imbroglio de rôles qu'ils se choisissent eux-mêmes ou que les années, les hasards ou la fatalité leur imposent. Quand trouve t'on un rôle à sa mesure, un personnage dans lequel se reconnaître ? Telle est la quête de l'impulsive Anna...
Bibliographie