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L'ENNEMI SANS VISAGE-1946-
Nationalité : France
Durée : 1h45
Date de sortie en France : 09/10/1946
Genre : FANTASTIQUE
Inspiration : D'après le roman éponyme de Stanislas-André STEEMAN
Prise de vues : Paul COTTERET
Nota
Dernier film de Maurice Cammage qui malade dut quitter le tournage. La réalisation sera finalement
terminée par son premier assistant Robert-Paul Dagan
Distributeur : Cinelda
Visa d'exp. : 3898
Résumé
La nullité dévoilée...
Le professeur Artus, un savant un peu fêlé, va tenter une expérience inédite : donner vie à un automate en lui insufflant le souffle vital qu'il ôte à un condamné à mort, ramené spécialement des States par un inspecteur de police des plus ringards et qui doit servir de cobaye pour cette inédite transmutation fort hasardeuse. Il semblerait que l'opération soit une pleine réussite, malgré le fait qu'elle se soit soldée par la mort inexplicable du professeur Artus, mystérieusement tué par balle. C'est le célèbre inspecteur Wens qui va se charger de la troublante affaire et qui aura fort à faire pour dénouer la complexe et mystérieuse intrigue, entouré de quelques suspects potentiels comme Tiburce et Maxime, les deux fils du macchabée; le sournois valet Hector au passé judiciaire plutôt chargé, sans oublier l'ambigu et rigide assistant du professeur, discrètement amoureux de la propre fille de ce dernier.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 6/20
Une catastrophe cinématographique nationale : incessants dialogues d'une stupidité affligeante, interprétation générale calamiteuse (avec pour le pompon de la nullité Louise Carletti, dans le rôle d'une journaliste) et prises de vue d'une pauvreté digne d'Edward Wood (junior). Reste l'ossature de l'intrigue qui n'est redevable que du roman de Stanislas-André Steeman bien plus intéressant dans sa lecture.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Si l'intrigue est captivante et les personnages, pour la plupart, attachants, la réalisation n'est pas toujours à la hauteur. On aurait aimé que le tournage mette d'avantage l'accent sur le suspense. Nous ne sommes pas en présence d'un "assassin habite au 21", par exemple. Cependant on retrouve avec délectation certains acteurs ou second-rôles comme Jean Tissier qui, pour l'occasion, se transforme en fils démoniaque et surtout, on retrouve un vrai cinéma. Celui où les acteurs prennent plaisir à tourner ensemble ; un cinéma où se dégage cette ambiance unique des années 50. A voir et à revoir.
Bibliographie