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LES AMANTS CRUCIFIÉS-1954-
Nationalité : Japon
Titre VO : Chikamatsu monogatari
Durée : 1h50
Date de sortie en France : 15/05/1957
Genre : DRAME
Réalisation : Kenji MIZOGUCHI
Inspiration : D'après la pièce pour marionnettes "La légende du grand parcheminier" de Monzaemon CHIKAMATSU
Prise de vues : Kazuo MIYAGAWA
Musique : Fumio HAYASAKA
Récompenses
Lion d'Argent Venise 1954 mentionné par JCF, un autre film (?) du même réalisateur ("Intendant Sansho") mentionné sur Wikipedia
Distributeur : Films sans frontières (salle et dvd)
Visa d'exp. : 22705
Résumé
La jeune Osan mariée à Ishun, un infatué et fort riche commerçant, d'une trentaine d'années plus âgé qu'elle, imprimeur officiel et quasi exclusif des précieux calendriers nationaux, a bien des problèmes avec son frère Dôki, sans cesse menacé d'emprisonnement pour ses moult dettes impayées et qui lui réclame à nouveau une importante somme d'argent. Devant l'avarice de son époux, elle s'en confie à Mohei, un des plus doués calligraphistes de l'entreprise, qui se propose d'emprunter discrètement le montant dans la caisse de son patron. Obligé de se dénoncer, il ne peut compter sur aucune clémence de ce dernier qui le croit lié à une jeune employée rétive, sans cesse en butte aux sordides avances de l'hypocrite et libidineux personnage. De plus, un stupide malentendu laisse croire qu'il est en fait l'amant insoupçonné d'Osan. Il doit donc impérativement quitter Kyoto, pour éviter les foudres judiciaires, finalement accompagné, un peu contre son gré, par l'épouse outrée du jésuite et vil comportement marital. C'est seulement durant leur épuisante et désordonnée fuite, qu'ils deviendront effectivement intimes et après le tardif aveu de Mohei de ses profonds sentiments amoureux, le destin des amants sera inéluctablement tracé. C'est donc avec une tranquille résignation et un étrange bonheur qu'ils accepteront la mortelle loi du "karitsuke" et sa terrible sentence ultime, une inhumaine crucifixion en place publique.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
D'une beauté formelle éblouissante, une oeuvre parfaite et rare, tant pour son esthétisme raffiné, magistralement épurée, que pour son profond humanisme entre désespérant fatum inexorable, barbare oppression sociale et déchirante passion (im)mortelle. Une réalisation hautement incontournable !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
signature non-référencée
Un sommet. Tout est parfait dans ce film : les acteurs, les décors, les costumes, les mouvements de caméra et les cadrages (scènes sur le lac Biwa). Et malgré cette perfection, le film demeure bouleversant, sans le moindre obstacle culturel .... Universel. En plus la musique, sèche, à base de percussions, est très belle. OTAMA.
Bibliographie