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CHARLES MORT OU VIF-1968-
Nationalité : Suisse
Sous-Titre VF : Petite fresque historique
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 14/01/1970
Genres : DRAME / FILM POLITIQUE
Réalisation : Alain TANNER
Scénario : Alain TANNER
Prise de vues : Renato BERTA
Musique : Jacques OLIVIER
Perchman : Luc YERSIN
Distributeur : Etoile Distribution
Visa d'exp. : 36261
Résumé
Vendredi : rira bien qui rira le dernier...
Une chaîne de la télévision nationale a dépêché une petite équipe de techniciens accompagnés d'un journaliste pour une émission consacrée à la réussite d'une entreprise d'horlogerie locale qui vient de fêter le centième anniversaire de sa création. Le patron, un certain Charles Dé, semble peu enthousiaste par cet évènement commémoratif et l'interview donnée manque singulièrement de conviction, au grand dam de son fils Pierre qui voyait dans cette émission, un intéressant créneau publicitaire et une large possibilité d'élargir son marché et sa clientèle. Devant l'échec du reportage, un second enregistrement est programmé qui va permettre à notre chef d'entreprise de prendre toute la mesure de l'insignifiance et de la platitude de son existence, décidant de quitter son usine et sa famille pour s'installer, sous un faux nom, dans un banal hôtel de la région, finissant par faire connaissance avec un sympathique couple de marginaux, Paul et Adeline, qui propose de l'héberger et avec lequel il va se lier d'amitié, dans une débonnaire vie de bohème, avec la complicité de sa fille étudiante, prénommée Marianne, en révolte contre cette société impavide et mortifère. De son côté, son fils Pierre, fortement scandalisé par sa disparition, envoie discrètement un détective privé sur les traces de son paternel. Et comme la société ne veut pas lâcher ses brebis, même galeuses, et voulant avoir le dernier mot, elle enverra deux infirmiers avec une ambulance, pour faire interner l'inacceptable dissident.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Une œuvre politique rare et magistrale sur la lumineuse prise de conscience d'un individu, de la profonde viduité et de l'aliénation sournoise de son existence, qui incite, tôt ou tard, à une révolution silencieuse ou armée, individuelle ou collective.
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Bibliographie