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LA FOULE-1927-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The crowd
Durée : 1h30
Genres : FILM MUET / DRAME
Réalisation : King VIDOR
Prise de vues : Henry SHARP
Musique : Carl DAVIS
Nota
Il existe deux fins différentes, une heureuse, une dramatique
Distributeur : MGM
Résumé
John Sims, employé de bureau à New York, épouse la délicieuse Mary et l'emmène en voyage de noces, aux célèbres chutes du Niagara. Le couple a un fils, puis une fille et la vie continue son train-train quotidien, jusqu'au jour où leur petite môme est mortellement renversée par un camion. C'est le drame et son cortège de désolation, d'abandon, de douleurs. John sombre, perd son emploi, vivote de petits travaux aléatoires. Il songe même à se suicider, son épouse veut se séparer de lui.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Quasiment documentaire, une oeuvre d'une grande et profonde véracité humaine.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Étonnamment, Lourcelles pour lequel j’ai une admiration indéfectible, ne place pas "La foule" au rang des plus grandes réussites de l’histoire du cinéma. Bien que d’un enthousiasme le plus souvent réfléchi, je dois dire qu’en ce qui me concerne, le film de Vidor tient du chef-d’oeuvre. Dans le sillage de "La grande parade", Vidor dépeint admirablement la vie d’un citoyen ordinaire, qui, bien que mû par de grandes ambitions, n’a finalement que l’existence d’un quidam dans sa tragique banalité. La foule dont cause le réalisateur, c’est celle qui broie Sims dans son anonymat. Celle qui l’oppresse au travail, qui la bouleverse dans son deuil, qui l’encercle lors de son retour à la vie. De sublimes et cruelles images accompagnent durablement le cinéphile : l’arrivée de Sims à New York et ses gigantesques et écrasants gratte-ciels, John dans son "bureau" entouré de centaines d’autres employés, le voyage de noces de John et Mary aux chutes du Niagara, la mort de leur petite fille, la tentative de suicide de John etc… On sait que sept fins avaient été tournées. Sept fins qui traduisaient différents degrés de pessimisme et d’optimisme. Il semble que la production imposa à Vidor le degré 2 de l’optimisme (qui ne convainc guère Lourcelles). On pourrait discuter sans fin de la pertinence de ce choix, se demander si l’histoire de Johnny Sims pouvait se finir comme elle se finit, qu’importe, "La foule" est un film tout simplement merveilleux.
Bibliographie