Sandrine, Martine, Joël, Paulo et les autres. Très rohmérien, Philippe Faucon filme les hésitations sentimentales des jeunes de banlieue. Petit désarroi sentimental qui débouchera sur le grand désarroi de la vie. La comparaison avec Rohmer s'impose : les mêmes chassés croisés, la même incertitude, la même détresse, la même primauté de la parole, la même proximité de la caméra aussi. Faucon est ausssi plus tendre avec ses personnages, ses dialogues sont moins écrits et son regard plus fortuit. Une petite chronique bien sympatique.