D'entrée de jeu, on retrouve le style particulier, "movidien", de Pedro Almodovar, toujours aussi ludique et lubrique, ici comme en hommage-parodie du Brian DePalma de la première époque (hélas révolue). Mais Almodovar, saoulé par les vivats, se prend à son propre jeu facétieux et échoue sur sa complaisance. Le scénario semble alors baclé, ouvert à toutes les facilités, celles proprement scénaristiques et dramaturgiques, et celles liées à l'emploi torride de Victoria Abril. Espérons que ce ne soit là qu'une défaillance passagère.