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IL Y A DES JOURS ET DES LUNES-1989-
Nationalité : France
Durée : 1h57
Date de sortie en France : 11/04/1990
Theme
Réalisation : Claude LELOUCH
Scénario : Claude LELOUCH
Prise de vues : Jean-Yves LE MENER
Musique : Erik BERCHOT et Francis LAI
Nota
lire l'excellente étude d'Alain Garel : "Lelouchiens si vous saviez" dans les numéros 291 et 292 de la Revue du Cinéma qui analyse avec pertinence, sur une trentaine de pages le cinéma de Claude Lelouch ...
Distributeur : AFMD -Roissy Films
Visa d'exp. : 71148
Résumé
Il est connu, que le destin de l'homme est immuable et ennuyeux, que rien d'intéressant ni de palpitant ne bouscule sa morne existence, hormis en de rares périodes exceptionnelles comme l'heure d'été ou les cycles de pleine lune. Du moins est-ce la profonde pensée de Lelouch. Ce film nous donne ainsi la rarissime chance d'assister à un pareil événement à travers les rencontres/croisements d'un camionneur, d'un médecin, d'une femme seule, d'un jeune père, d'un motard lunatique, d'un retraité.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 4/20
La quintessence du "style" Lelouch qui nous refait à nouveau le coup du film puzzle -aujourd'hui appelé "film choral" (cf. "Les uns et les autres" et "Viva la vie") où s'entrecroisent les destins d'une bonne trentaine de personnages dont les existences, a priori, n'appellent à aucune interférence évidente. Ce n'est pas connaître Lelouch. On fait dans le nombre et le hasard pour faire plus riche et plus convaincant. On assiste à la parfaite illustration d'un cinéma qui privilégie la forme sur le fond. Des personnages sans réelle consistance qui ne servent que de supports à des plasmas existentiels tentant d'illustrer les difficultés relationnelles du Couple dans une schématisation naïve et benoîtement simpliste par-delà son honnêteté mégalomane. Cinéma de la fermeture, de la non-réflexion, du res(senti) primaire qui se suffit à lui-même, alimentant une procession d'images d'Epinal et d'évidences piétinantes. Cinéma du vide, rassurant, imperméable à toute réflexion analytique de fond pour le spectateur "lénifié". La cruelle inconsistance des personnages qui ne sont que des représentations rigides, codifiées (jusque dans leur dénomination dans le scénario) d'affects archétypés pourrait, à l'extrême, permettre l'interchangeabilité des rôles sans que le film en perde son sens ou sa démonstration. Cinéma simpliste, réducteur qui n'est qu'un ressassement de lieux communs, de sentiments connus d'avance, sans mystère ni profondeur.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
signature non-référencée
Ce film est parfaitement nul ...... Tout au long de son déroulement, on se demande pourquoi toute cette brochette d'acteurs (exemple : Patrick Bruel) est là. Ce film n'a ni queue ni tête. A oublier très vite.. (FP).
La fidélité est la qualité principale de Lelouch. Fidélité à son image, à son style, à ses thèmes. Fidélité à son amour des comédiens (tant mieux), à sa passion de la caméra (plus de générosité que comme chez d'autres de prétention. Fidélité à sa grandiloquence et aux histoires de vie, d'amour et de mort, bref de destinées (chacun y puisera selon ses goûts). Pour la spontanéité et l'émotion qu'il tire de ses comédiens, pour la liberté (même excessive) que prend la caméra, pour l'ampleur renouvelée des formes, on peut retenir Lelouch.
Bibliographie