Est-ce de la naïveté ou prendrait-on les spectateurs pour des ploucs ? Sous couvert de nous chanter un hymne à l'honnêteté (et aux joies simples et pures de la nature), Christian Gion veut nous refiler une camelote folklorique, niaise et abêtissante. Scénario insignifiant, dialogues insipides, Gabrielle Lazure mal traitée, personnages caricaturaux, paysages de cartes postales attrape-nigauds un navet de première ! Le réalisateur a pourtant trente ans de métier, mais son film ressemble plus à un mauvais brouillon de débutant.