Du cinéma de bons sentiments, comme le cinéma américain institutionnel en fabrique à la chaîne, les yeux fermés et la conscience tranquille. Sentimentalisme et optimisme béats sont les ingrédients de la sauce, dans laquelle baignent Fonda (normal) et De Niro (plus étonnant et plus navrant. ) L'Amérique profonde, vue sous cet angle (malgré quelques concessions critiques), n'a rien de bien passionnant. On est loin des films américains de Louis Malle ou encore, pour citer un flambant pavé dans la mare récente de "Roger et moi".