Les Américains aiment les feuilletons. Après Dallas, voici Superman. Ce n'est que le numéro 4. Jusqu'ou ira-t'on ? Mais Superman, c'est la grande farce, et plus c'est gros, mieux çà passe. Le héros, super-niais, assexué, se bat contre un nouvel homme-volant, issu du cerveau diabolique du Méchant qui veut devenir le maître du monde .... C'est manichéen au possible. Fantasme assuré pour l'Americain moyen s'identifiant à Superman chargé de débarrasser la planète du nucléaire et de son adversaire né d'un missile accouplé à un cheveu de Superman et soudé à l'énergie solaire (il fallait le trouver !!) Mais comme toujours, c'est parfait, çà ne s'essoufle presque pas. Effets spéciaux garantis, musique fidèle à elle-même qui vous transporte à l'âge des culottes courtes et jupes plissées et l'on se retrouve, à sucer son pouce, les yeux rivés au beau Superman et à vibrer pour lui.