Premier long métrage d'un réalisateur canadien rare et pertinent qui s'était déjà illustré auparavant par quelques courts documentaires qui avaient capté avec bonheur et finesse des bribes et des témoignages de la quotidienneté québécoise. Prenant comme linéaire prétexte scénaristique, la crise relationnelle d'un jeune couple, le metteur en scène stigmatise en filigrane la profonde inquiétude des habitants du Québec face à l'hégémonie britannique qui mènera avec succès et brio, quelques années plus tard à la naissance du premier gouvernement québécois souverainiste.