Voilà un film qui sent ("empeste" dirons certains) la première oeuvre dès le premier plan. L'auteur, pour ses imperfections, pourra toujours se prévaloir de son titre. Car le film en a beaucoup, des imperfections. Avant tout le maniérisme de la mise en scène et les lourdeurs et maladresses des dialogues. Mais le film a quand même plus de charme que de maladresses. Ses dialogues ne récèlent pas que des aphorismes bancals. La poésie du film, sa sensualité et son désespoir chaleureux ont de quoi gagner notre sympathie.