"Du Grand Bleu" à "Nikita", une même logique, un même refus, emblématique du mal de vivre d'aujourd'hui. Ces deux films, jeunes, esthétiquement réussis sont bien sûr chacun très personnalisés, distincts... Pourtant, ce qui les rapproche, c'est la fuite en avant d'une jeunesse qui refuse d'"assumer" .. la vie. Dans la drogue, la révolte agressive et violente, ou le grand départ pour les profondeurs marines, les héros de ces deux oeuvres touchent directement une sensibilité actuelle exacerbée, celle du refus. C'est à mon sens toutes l'ampleur et la richesse de ce film magistralement interprété par Anne Parillaud ...