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CORPS À COEUR-1979-
Nationalité : France
Durée : 2h06
Date de sortie en France : 04/07/1979
Genres : MÉLODRAME / DRAME
Themes
Cancer
- cinéma français -
Homosexualité masculine
- cinéma français -
Réalisation : Paul VECCHIALI
Scénario et Dialogues : Paul VECCHIALI
Prise de vues : Georges STROUVE
Musique : Roland VINCENT
"Requiem et pavane" de : Gabriel FAURÉ
Nota
Le film est dédié à Jean Gremillon et Gabriel Fauré
Distributeur : Parafrance
Visa d'exp. : 19606
Résumé
Pierre est un jeune garagiste du vieux quartier parisien du Kremlin-Bicêtre voué aux modernes rénovateurs et autres urbanistes inspirés, en tous styles et toutes pelletées. A un concert de musique spirituelle, il tombe éperdument amoureux de Jeanne-Michèle, une distinguée pharmacienne dans la cinquantaine. Mais celle-ci refuse la passion de Pierre qui se désespère de cette douloureuse déconvenue affective. Son obstination et la sincérité de ses sentiments vont émouvoir cette dernière qui accepte finalement de passer trois semaines en sa compagnie, en Provence. Mais.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Un incontestable chef-d'oeuvre du mélodrame, digne des meilleurs Sirk, émouvant et tendre jusqu'à "l'impossible rêve" d'un réalisateur faisant partie des plus grands.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Sujet périlleux mais traité par Vecchiali, le mélodrame prend toute son ampleur par sa fulgurante sincérité. Il s'en dégage une vraie émotion avec en toile de fond, un hommage à Grémillon et à des personnages secondaires hérités du cinéma réaliste des années 30. Nicolas Silberg et Hélène Surgère sont magnifiques. Saluons aussi les performances de Christine Murillo et Madeleine Robinson et la fraîcheur de Béatrice Bruno (qui sera un an plus tard l'héroïne de "Ma chérie")malheureusement trop vite disparue des écrans pour faire du doublage...
Note : 16/20
Vu le dvd en octobre 2008. Après ce concert à la caméra qui balaie savamment, on continue à baigner entre Fauré, les fantasmes du mécano et la tentation d'un tourbillon quelconque, qui débarque sous la forme d'une vieille pharmacienne décolorée encore avenante face à un bellâtre à l'arbalète toute prête, nul ne lui résiste. Mais c'est ce qu'elle dit pour sa défense, cette dame respectable avec pignon sur rue, qui sidère, pas froid aux yeux (l'horrible moment de studio, avec cette chansonnette hurlée est assez pénible en revanche). Le Casanova du début - on apprend qu'il incarne le jeune remplaçant du père adulé (post-mortem) par Man-man - s'effondre, méconnaissable, pour finir en syncope devant l'officine, face au marché où les gens jasent... Souvent femme varie... Soudain, l'horizon s'éclaire, embarquement pour une lune de miel d'environ trois mois, à cela une excellente raison : chic, les masques devraient tomber. Ce couple mal assorti devient proche du spectateur dans la fantaisie qu'il se paie. Mais le drame couve. L'entourage, le monde de la rue apportent une touche quotidienne parfois picaresque. On assiste à de truculents dialogues de tous les jours mélangés au vertige passionnel ! Torturé, mais quand même du grand art !