Diane Kurys aime bien feuilleter les albums de famille, avec ses joies et ses drames. Le drame, en l'occurrence, est celui du divorce. Le sujet n'est pas nouveau, ni son traitement. Film de femme, "La Baule Les Pins" en a la sensibilité, quelque fois la sensiblerie, souvent la misoandrie. On n'est pas forcé d'être d'accord avec le parti pris. On le sera, en revanche, sur le portrait de famille, surtout par la grâce des enfants. C'est sympathique mais d'une mélancolie déjà vue.