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WEST SIDE STORY-1961-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : West side story
Durée : 2h33
Date de sortie en France : 01/03/1962
Scénario : Ernest LEHMAN
Prise de vues : Daniel L. FAPP
Musique : Leonard BERNSTEIN
Produit par Robert WISE et Saul CHAPLIN
Chorégraphie : Jerome ROBBINS
Générique : Saul BASS
Récompenses
10 oscars (1961) : - du film et réalisation - du second rôle masculin (George Chakiris) et féminin (Rita Moreno) - de la musique - de la photo - des décors - des costumes - du montage - du son (interprétation musicale)
Distributeur : Artistes Associés
Visa d'exp. : 25288
Résumé
Deux bandes d'adolescents s'affrontent, dans les années 50, dans les quartiers portuaires de New York sur le thème éternel de Roméo et Juliette. Maria, d'origine portoricaine, tombe amoureuse de Tony, Américain de pure souche appartenant aux Jets, une bande rivale. Evidemment, la tension monte entre les deux clans et atteint son comble lorsque Bernardo, le frère de Maria tue Riff, un ami de Tony.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Une œuvre considérée comme un des sommets de la comédie musicale, grâce aux talents conjugués de Leonard Bernstein et Jérôme Robbins et à la fraîcheur de Natalie Wood, parfaite Maria, face à l'insolente Rita Moreno, étonnante Anita.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Si les numéros chorégraphiés sont époustouflants (Russ Tamblyn, Rita Moreno, George Chakiris étant de vrais danseurs), les lyrics sont plus académiques et franchement mièvres dans les duos amoureux : Natalie Wood et Richard Beymer sont doublés. Si la première s'en sort bien malgré tout, Beymer est tout à fait fade et inexistant.
inconnu(e)
Le film est resté plusieurs années à l'affiche dans un cinéma parisien. C'est un modèle cinématographique : tant dans le côté pro que dans la bande son, avec la si entraînante musique de Léonard Bernstein ; et les acteurs sont merveilleux. J'aime beaucoup, et c'est tout une époque. A le revoir récemment, je n'ai pas trouvé que cela avait vieilli.
"Twelve in a room in America"Encore un film sauvé par ses mélopées que l’on fredonne avec nostalgie en pardonnant à ce concept révolutionnaire de n’avoir pas su résister au temps et surtout à l’anéantissement d’une délinquance presque sympathique, sachant retenir ses coups dans des chorégraphies parfaitement ordonnancées. Le peu de matière consistante de cet assemblage musico verbal se dissout rapidement dans une suite de tableaux thématiques, préférant mettre en valeur les possibilités chorégraphiques et musicales d’une œuvre dont la trame romanesque n’est qu’un combustible.Les sentiments de Roméo et Juliette semblent bien isolés face à ces désœuvrés presque efféminés, bondissant sur des terrains de baskets, demeures à temps complets de provocations et d’effleurements physiques entre deux ethnies dont le point commun est de fuir l’intégration.La chanson "America", essence sociologique de l'opus, déverse un texte révélateur sur les conditions d’existence qu’un groupe condamné à l’hérédité, au chômage et à la promiscuité, préfère clamer au second degré dans un humour décapant."West side story", laborieuse alternance entre ce qui se dit et ce qui se chante, demeure une expérience courageuse qu’il fallait tenter au même titre qu’une idée folle dont le monde a besoin pour avancer.
Bibliographie