Sympathique comme ne l'est que le cinéma de famille, "Mona et moi", nous permet de retrouver Denis Lavant (en attendant Carax. ) et Jean-François Stévenin, dans une ambiance de rock zone de bon aloi. Rien que pour cela, il mériterait notre gratitude. Hélas, le film ne présente guère plus d'intérêt que cette réunion de famille. Un scénario inexistant en réduit considérablement la portée, et le film avance comme un concert aux impros trop longues et elles mêmes trop vides pour masquer l'absence de morceaux consistants.