L'ethnocentrisme, l'autosatisfaction et le mépris des autres cultures, voilà bien l'un des douteux apanages du cinéma américain. Ridley Scott a mis son efficacité cinématographique au service de cette "cause", et cela donne "Black rain", accumulation des clichés et des lieux communs les plus automatisés autour du Japon. Et voilà que le parvenu veut donner des leçons (de civilisation ? ) au sage. Il faut dénoncer ce film pour ce qu'il est : une saloperie.